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DON

jeudi 6 juin 2013

Le pardon de tous les péchés commis dans le passé

Lorsqu’une personne se convertit à l’islam, Dieu lui pardonne tous les péchés et les mauvaises actions qu’elle a commis dans le passé.  Un homme nommé Amr vint voir le prophète Mohammed et lui dit: ‘Donne-moi ta main droite pour que je puisse te faire un serment d’allégeance.’  Le Prophète tendit sa main droite.  Amr retira sa main.  Le Prophète dit: “Que t’arrive-t-il, Ô Amr?”  Il répondit: ‘J’aimerais poser une condition.’  Le Prophète demanda: “Quelle condition veux-tu émettre?”  Amr dit: ‘Que Dieu me pardonne mes péchés.’  Le Prophète dit: “Ne sais-tu pas que la conversion à l’islam efface tous les péchés commis dans le passé?”[1]
À partir du moment où une personne se convertit à l’islam, elle est récompensée pour ses bonnes actions, et ses mauvaises actions sont inscrites, suivant le hadith du prophète Mohammed dans lequel il dit: “Votre Seigneur, le Très-Haut et glorifié, est très miséricordieux.  Si quelqu’un a l’intention de faire une bonne action mais n’est pas en mesure de la réaliser, Dieu la lui inscrit comme une bonne action.  S’il l’exécute, Dieu lui inscrit pour elle une bonne action multipliée de dix à sept cents fois et davantage encore.  S’il a l’intention de commettre une mauvaise action et qu’il ne la fait pas, Dieu la lui inscrit comme une bonne action.  Et s’il exécute la mauvaise action, Dieu la lui inscrit comme une seule mauvaise action, ou alors Il l’efface.”

lundi 3 juin 2013

invocations islamique avant une intervention chirurgicale | invocation



invocations avant une intervention chirurgicale | invocation


Une question de Christelle BOUVIER , le 29 Avril 2012,

s salama Leykoum
Pourriez s il vous plait m indiquer des invocations spécifiques avant une intervention chirurgicale merci ?

Vos réponses en laissant un commentaire

Réponse de Daoud :

Salam aleikoum,
Faites une doua (invocation) personnelle, avec sincérité et avec le coeur, et ce sera très bien, car on a le droit de parler à Allah avec nos propres mots.
Faites le wudu (ablution), prier deux rakat et demander à allah la guérison.
chafaki allah.

Le prophete sws a dit : « Aucun musulman ne sera affligé d’une maladie ou autre, sans qu’Allah n’efface, à cause de ce mal, ces péchés comme les feuilles qui tomberont de l’arbre. » Rapporté par Bukhari & Muslim
Le prophète (Salla Allah ‘alih wa salem) a dit: « Quand un serviteur tombe malade, Dieu lui envoie deux anges et les charge de voir ce que dira ce malade à ceux qui viennnent lui rendre visite. S’il loue Dieu ils rapportent ceci à Dieu qui en est informé. Dieu ensuite dit: » Si mon serviteur meurt, Je me chargerai de l’introduire au Paradis. S’il s’en remet, je lui substituerai à une chair meilleure que le sien et lui pardonnera ses péchés. » (Malik & Abu ad-Dunya)
Exemple d’invocation :
Au Nom D’Allah Le Tout Misricordieux, Le Très Misércordieux!
Seigneur, Toi qui est Le Garant, je te demande de guérir nos frères et soeurs de tout mal qui les a atteint ou qu’ils les atteindraient!
O Seigneur protège-nous des chatiments de ce bas-monde et de la tombe, Tu es certes Le Digne de Louange, je te demande Seigneur de guérir les croyants et les croyantes, Tu es certes Le Connaisseur du visible et de l’invisible, Le Sachant Parfait et le Grand Pardonneur.
J’atteste qu’il n’ y a pas d’autre divinité que Toi et que Mohamed(SAW) est ton serviteur et ton messager!
Je te demande Seigneur de donner la patience à cette soeur durant cette épreuve et de la guérir, inch Allah !
******************************************************************
« Allâhoumma rabbi n’nâs, adh-hibil ba’s, wach fihi, anta châfi lâ chifâa illâ chifâouka,
chifâ an lâ youghâdirou saqaman. »    

« Ô Allah, Maître des Hommes ! Eloigne la souffrance et guéris le, Tu es le Guérisseur- point de guérison si ce n’est la Tienne- (accorde lui) une guérison (définitive) ne laissant derrière elle aucun mal. »
****************************************************************
« As’alou Allâh al ‘Adhîm rabb al ‘archal ‘adhîm an yachfiyaka »      
« Je prie Dieu Le Très Grand, Le Maître du Très grand Trône, de te guérir » (7 fois)    

BANQUES ISLAMIQUES | banque islamique

BANQUES ISLAMIQUES | banque islamique


banque islamique


BANQUES ISLAMIQUES

Plus largement connu sous le nom de Finance Islamique, les banques islamiques on vu leur renaissance dans le Moyen-Orient. Elles sont aujourd’hui majoritairement implantées dans les pays du Golf ainsi qu’en Malaisie.
En Europe, quelques pays sont aujourd’hui actifs dans le domaine des banques d’investissement ou aux particuliers, à savoir :
– la Grande Bretagne,
– la Belgique
– le Luxembourg.
La France est aujourd’hui à la traine et voudrait rattraper son retard par rapport à la Grande Bretagne notamment qui est non seulement la plaque tournante en Europe pour les investisseurs des pays du Golf mais qui a aussi très tôt autorisé l’ouverture de banques aux particuliers. La France qui possède la population musulmane la plus importante d’Europe n’a aujourd’hui aucun projet concret de création ou d’ouverture d’une banque islamique dite de détail ( aux particuliers ) et préfère se focaliser sur les moyens d’attirer les investisseurs du Moyen-Orient.

Les banques islamiques reposent sur des principes fondamentaux qui les différencient des banques conventionnelles:


- Le paiement et la perception d’intérêts sont interdits (Riba). L’usure est donc prohibée.
- Les produits étant par nature spéculatifs ou dont les flux sont incertains et qui introduisent de l’incertitude (Gharar) sont prohibés.
- Les jeux de hasard et les paris (Maysir) sont formellement interdits (Qimar).
- Les investissements dans des sociétés considérées comme non éthiques (tabac, casinos, industrie du sexe…) sont prohibées (Haram).
- Les principes éthiques tels que l’honneteté ou la transparence dans les transactions financières.

Des contrats financiers islamiques ont été mis en place pour adapter les produits financiers des banques conventionnelles aux principes cités ci-dessus.
Voici quelques exemples pour les services aux particuliers (en remplacement par exemple des crédit immobiliers ou à la consommation…):

- Contrat de vente tel que la Murabaha: dans le cas d’un bien immobilier, la banque islamique achète le bien pour la personne et le lui revend ensuite avec une marge. Le bien peut ensuite être payé en plusieurs fois.
- Crédit bail ou Ijara: la banque possède ou achète des bien qu’elle propose sous forme de crédit-bail. Un credit-bail avec option d’achat (Ijara wa Iqtina’) est aussi possible.

Pour de plus amples informations,
il éxiste de nombreux sites internet:
www.financeislamiquefrance.fr

www.aidimm.com

www.acerfi.org

Les cinq piliers de l’islam

Les cinq piliers de l’islam

1er pilierLa profession de foi


La profession de foi consiste à déclarer, avec conviction,
« La ilaha illa Allah, Mohammadour rasoulou Allah »
ce qui signifie:
« il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah et Mohammed est Son messager (prophète) »
La première partie, « Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah » signifie que nul n’a le droit d’être adoré à part Dieu, et que Dieu n’a ni partenaire ni fils. Cette profession de foi est appelée lashahada,
c’est une formule toute simple qui doit être prononcée avec conviction par celui ou celle qui veut se convertir à l’islam. La profession de foi est le pilier le plus important de l’islam.

2ème pilier
La prière


Les musulmans font cinq prières par jour. Chacune d’elles ne demande pas plus de quelques minutes. La prière en islam crée un lien direct entre Dieu et la personne qui Le prie, car il n’y a pas d’intermédiaire entre Dieu et cette personne.
Lorsqu’une personne prie, elle ressent au fond d’elle-même du bonheur, de la paix et du bien-être, et elle sent que Dieu est satisfait d’elle.
Le prophète Mohammed a dit: « Bilal, appelle les gens à la prière, que nous soyons réconfortés par elle »
Bilal était un compagnon de Mohammed à qui on avait confié la tâche d’appeler les gens à la prière
Les prières se font à l’aube, à midi, au milieu de l’après-midi, au coucher du soleil, et dans la soirée.
Un musulman peut prier à peu près n’importe où, que ce soit dans un champ, au bureau, dans une manufacture ou à l’université.

3ème pilier
Donner la Zakat 

(offrende, soutien aux pauvres)


Toute chose appartient à Dieu, et les richesses ne sont donc que gérées par les êtres humains.
Le sens premier du mot zakat est à la fois « purification » et « croissance ».
Donner la zakat signifie « donner un certain pourcentage de la valeur de certains biens à certaines catégories de nécessiteux ».
Le pourcentage qui est dû sur l’or, l’argent et les fonds en argent qui équivalent à la valeur du poids de 85 grammes d’or, et dont une personne a été en possession pendant toute une année lunaire, est de deux et demie pour cent. Nos biens sont purifiés lorsque nous en mettons de côté une petite partie pour ceux qui sont dans le besoin et, comme lorsque nous taillons une plante, ce prélèvement a pour effet d’équilibrer et de favoriser une nouvelle croissance.
Une personne peut aussi donner autant qu’elle le veut en charité non-obligatoire.


4ème pilier
Le jeûne du mois de Ramadan


Chaque année au mois de Ramadan, les musulmans jeûnent de l’aube jusqu’au coucher du soleil en s’abstenant de manger, de boire et d’avoir des rapports sexuels. Bien que le jeûne soit bon pour la santé, il est surtout considéré comme une façon de se purifier spirituellement. En rompant ses liens avec les commodités de la vie, même pour une courte période de temps, la personne qui jeûne ne peut que ressentir de la compassion envers ceux qui ont faim, en plus de grandir spirituellement.

5ème pilier
Le pèlerinage à la Mecque


Le pèlerinage annuel ( Hajj ) à la Mecque est une obligation, une fois au cours de leur vie, pour ceux qui sont physiquement et financièrement capables de le faire. Près de deux millions de personnes, provenant des quatre coins du monde, se rendent chaque année à la Mecque. Bien qu’il y ait toujours de nombreux visiteurs à la Mecque, le hajj annuel doit être fait au douzième mois du calendrier islamique. Les pèlerins de sexe masculin portent un vêtement spécial d’une grande simplicité qui élimine toute distinction de classes ou de culture afin que tous soient égaux devant Dieu.

Annonce du début du mois de Ramadan 1434 (2013), il débute le 9 juillet 2013

Annonce du début du mois de Ramadan 1434 (2013), il débute le 9 juillet 2013

ramadan

Annonce du début du mois de Ramadan 1434 (2013),
il débute  le 9 juillet 2013

Les référents religieux des fédérations composantes du Conseil Français du Culte Musulman, ainsi que des spécialistes des données astronomiques, se sont retrouvés à Paris, le jeudi 9 mai 2013, pour finaliser la mise en place d’un calendrier lunaire basé sur le calcul et conforme aux principes et aux finalités du droit musulman. Cette initiative a été prise sur la recommandation insistante de ces fédérations qui oeuvrent activement pour l’unité des Musulmans de France.

Cette rencontre scientifique a permis de passer en revue les différents textes fondateurs sur la question du calendrier lunaire et son utilisation dans la pratique religieuse musulmane, les différents avis des savants musulmans, les principes du calcul astronomique ainsi que les différentes méthodes qui le caractérisent.

L’usage du calcul pour déterminer les heures des cinq prières rituelles et les présenter sous forme de tables annuelles simples d’utilisation n’a jamais suscité de débat ni d’opposition quant à sa conformité avec les principes du droit musulman.

L’élaboration du calendrier lunaire étant du même ordre, sa conformité avec les principes du droit musulman n’est pas contestable. Constatant que les différentes méthodes proposées et utilisées à travers le monde, convergeaient sur la quasi totalité des dates, il a été convenu de retenir la règle qui a prévalu au sein de la Conférence Internationale sur l’Observation de la lune, dès sa première réunion en novembre 1978.

Cette règle soutenue à l’époque par l’ensemble des pays musulmans tient compte des conditions de l’observation de la lune et du principe consistant à entamer le mois lunaire partout dans le monde si la nouvelle lune est observable à n’importe quel endroit du globe. Elle s’énonce ainsi : « Le mois lunaire est supposé commencer le soir, où quelque part sur terre, le centre calculé de la nouvelle lune au coucher du soleil est plus de 5° (cinq degrés) au-dessus de l’horizon et l’élongation est de plus de 8° (huit degrés) ».

Ainsi, d’après cette règle, le 1er Ramadan 1434 H correspondrait-il au 9 juillet 2013 et le 1erChawal 1434H, marquant la fête de l’Aïd El Fitr, au 8 Août 2013. Les rencontres traditionnelles de la veille du début de Ramadan et de l’Aïd El Fitr seront organisées, comme à l’accoutumé, dans l’ensemble des mosquées de France.

Pour permettre aux musulmans de France de mieux organiser leur vie cultuelle et leur faciliter sur le plan pratique le déroulement de ses différents moments, il a été convenu qu’au début de chaque année hégirienne (1er Muharram), le CFCM éditera le calendrier annuel comportant les dates du début et de le fin du Ramadan et toutes les fêtes et manifestations religieuses.

Toujours dans le souci de mieux consolider l’unité des musulmans de France, les fédérations composantes du CFCM ont saisi cette occasion pour exprimer leur volonté de procéder dans les mois à venir à l’harmonisation des heures de prières rituelles.

CFCM

270 rue Lecourbe, 75015 Paris

Tél : 01 45 58 05 73 – Fax : 01 45 58 24 06

L'Aqiqah , tiré du livre de Abdallah Abderrahmane ( L'enfant en Islam )

L'Aqiqah , tiré du livre de Abdallah Abderrahmane ( L'enfant en Islam )

La Aqiqah

L’Immolation d’une bête
La Sounnah recommande d’immoler une bête à la naissance d’un enfant selon les moyens financiers de la famille (mouton, brebis, etc.), mais il ne faut pas aller jusqu’à s’endetter pour acheter une bête.
Cette pratique est appelée «al-aqîqah» et doit se faire (si c’est possible) le septième jour après la naissance, si non plus tard quand il sera possible.
Il faut remarquer ici que la possibilité englobe la disponibilité physique des parents et surtout de la mère qui vient d’accoucher.
Le prophète Mohammed  a dit:
«A chaque nouveau-né une aqîqah. Faites couler le sang (de la bête) et éloignez de (l’enfant) tout ce qui peut lui faire mal.»
(Boukhari, Tirmidhi et An-Nassa’i)
«Tout enfant est tributaire de son Aqîqah, qui sera égorgée le septième jour après sa naissance, jour où un prénom lui est donné et ses cheveux coupés (s’il s’agit d’un garçon).»
(Boukhari, An-Nasa’i, Abou Dawoud)
Concernant la bête à sacrifier, la mère des croyants Aïcha  (qu’Allah l’agrée) rapporte que le Messager  a dit:
«Immolez pour le garçon deux moutons similaires (ou brebis), et un (ou une) pour la fille.»
( Ahmed et At-Tirmidi)
Dans un autre hadith nous constatons qu’il s’agit bien d’un ordre:
«Le Messager  nous a ordonné d’immoler un mouton pour la fille et deux pour le garçon.» (Rapporté par Ahmed et Ibn Mâjih) (source numéro7)
Raser les cheveux
«Tout enfant est tributaire de son Aqîqah, qui sera égorgée le septième jour après sa naissance, jour où un prénom lui est donné et ses cheveux coupés (s’il s’agit d’un garçon).»
(Boukhari, An-Nasa’i, Abou Dawoud)
Rappelons qu’il est interdit de raser à l’enfant une partie des cheveux de la tête et d’en laisser une autre, mais on a l’autorisation de raser tout le crâne pour le garçon (ou l’homme) à l’exception de la fille (la femme):
«Le Messager d’Allah  a interdit de se raser une partie des cheveux et d’en laisser une autre.»
(Boukhari et Mouslim)
Plus précisément:
«Le messager d’Allah  vit une fois un enfant à qui on avait rasé une seule partie du crâne. Il leur a interdit cette pratique et leur a dit: «rasez-le en entier!» »
(Abou Dawoud) (source numéro7)
La Aqiqah est-elle obligatoire
Dis: «En vérité, ma Salât, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers. A Lui nul associé! Et voilà ce qu’il m’a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre.»   (sourate 6: verset 162- 163)
al-Aqîqah et la fête de l’Aïd al adha (la grande fête islamique) sont des adorations qui ont été liées à la prière comme on le constate dans le verset précédent et dans le verset suivant:
« Accomplis la Salât pour ton Seigneur et sacrifie. »  (sourate 108: verset 2)
Les savants musulmans ont affirmé qu’Al-aqîqah est une obligation religieuse et qu’elle peut être accomplie au moyen de toute bête licite si on ne peut disposer d’une brebis ou d’un mouton.
Ils précisent qu’il est préférable d’immoler cette bête et d’inviter les (ou de donner aux) gens à manger que de faire l’aumône par l’équivalent de son prix ou même avec une valeur supérieure.
Il est conseillé de nourrir en cette occasion les plus démunis. C’est aussi un excellent moment pour réunir les membres de la famille et partager ce moment de plaisir avec les frères en religion.
Les musulmans présents à cette fête sont invités à faire des invocations en espérant qu’Allah – à Lui toute la puissance et la majesté – fera vivre et grandir cet enfant dans l’Islam afin d’être un serviteur pieux et vertueux et une source de bonheur pour ses parents.
Tout en rappelant aux parents qu’ils doivent remercier leur Seigneur pour ce don.
Si jamais il s’avère impossible de faire al-Aqîqah le septième jour après la naissance du nouveau-né, on doit la faire le quatorzième ou le vingt et unième jour.
Sinon, tout autre jour. Al-Hassan al-Basrî confirme qu’elle est obligatoire le septième jour après la naissance.
«Mais ceci est dans un sens préférentiel… Ce qui importe c’est le fait d’immoler (une bête); et non pas le jour où la nourriture sera cuite ou mangée». (Voir Ibn Al-Qayim: Tohfatou Al-Wadoud Bi Ahkam Al-Mawloud, page 80) (source numéro7)
Conseils concernant la Aqiqah
Il est préférable de ne pas casser les os de l’animal immolé, mais de couper la viande en suivant les articulations. La bête à égorger est semblable, quant au choix, à celle de 1’Aïdal adha . Rien ne doit être vendu de cette bête égorgée pour al-aqîqah.
Al-Aqîqah est individuelle: une ou deux bête(s) par nouveau-né. Au cas où le jour d’al-Aqîqah coïncide avec le jour de l’Aïd al adha , la (les) bête(s) égorgée(s) pour ce dernier suffit (suffisent).
En égorgeant la bête pour l’Aqîqah, on doit faire l’invocation qui se dit habituellement pendant le sacrifice de l’Aïd al adha , puis préciser que c’est al-Aqîqah d’un tel.
Les musulmans ne doivent pas négliger cette tradition prophétique (Sounnah), et surtout s’ils la remplacent par des habitudes illicites sans rapport avec leur religion et leur devoir de servitude envers Allah.(source numéro7)
Ce qu’il faut éviter le jour de la Aqiqah
« …Et la plupart d’entre eux ne croient en Allah qu’en lui donnant des associés. Est-ce qu’ils sont sûrs que le châtiment d’Allah ne viendra pas les couvrir ou que l’Heure ne leur viendra pas soudainement, sans qu’ils s’en rendent compte? Dis: «Voici ma voie, j’appelle les gens (à la religion) d’Allah, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente. Gloire à Allah! Et je ne suis point du nombre des associateurs! »  (sourate 12, versets 106 – 108)
Certains musulmans suivent des traditions héritées de leurs ancêtres ou reçues de la société dans laquelle ils vivent.
On les voit alors fêter l’arrivée au monde de l’enfant par des actes non conformes aux enseignements de l’Islam, par exemple ils fêtent ce jour avec des bougies, l’exagération dans les achats pour la fête «isrâf», ce qui cause, par la suite, des problèmes financiers à la famille, ou prive d’autres musulmans nécessiteux!
Jeter du sel sur la tête des personnes présentes à la cérémonie de peur que l’enfant soit atteint par le mauvais oeil des gens et leurs envies… etc. Tous ces comportements n’ont aucun fondement en Islam. (source numéro7)
Source numéro 7: L’enfant en Islam de Abdallah Abderrahmane éditions Chama

La Sunna dans le mariage

La Sunna dans le mariage

par le Shaikh Sultan Al-‘Id
Louanges à Celui qui vous a créés d’une seule âme, puis a créé d’elle son épouse pour qu’elle soit à ses côtés. Et j’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et que Muhammad est son serviteur et messager, que la prière d’Allah soit sur lui, sur sa famille et ses compagnons.
Allah a établi le mariage comme sunna afin de peupler l’univers, lorsqu’Il dit : « Parmi Ses signes est qu’Il a créé de vous-mêmes vos épouses afin que vous cohabitiez avec elles, et Il a mis entre vous affection et miséricorde, il y a en cela un signe pour un peuple qui réfléchit ». Celui qui trouve de quoi se marier, qu’il le fasse, par peur de la tentation et par obéissance au messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) qui a dit : « Ö vous les jeunes ! Celui d’entre vous qui le peut, qu’il se marie, cela est meilleur pour préserver son regard et son sexe. Et celui qui ne peut pas, qu’il jeûne, cela sera un bouclier pour lui. » (Al-Bukhari et Muslim). Que le croyant sache que la facilité pour se marier est entre les mains d’Allah, qu’il revienne vers son Seigneur, cherche l’aide auprès de Lui et s’empresse vers Lui, car il est authentifié que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Allah vient en aide à trois personnes : celui qui a une dette et veut la régler, celui qui veut se marier et celui qui combat dans le sentier d’Allah » (At-Tirmidhi et An-Nasa’i). Celui qui est décidé à se marier, qu’il consulte son Seigneur, afin qu’Allah lui prescrive le bien, s’Il le veut.
Il est rapporté dans la sunna du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) qu’il faut regarder la femme qu’on désire épouser, d’après Jabir, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Celui d’entre vous qui veut épouser une femme, s’il peut voir ce qui va pousser à l’épouser, qu’il le fasse » (Abû Dâwûd). Et Al-Mughira ibn Shu’ba rapporte : « Je me suis présenté pour épouser une femme. Le prophète m’a dit : « L’as-tu regardé ? » Je répondis : non. Il me dit : « Regarde-la, cela est meilleur pour vous unir » (An-Nasa’i). Celui qui veut se présenter pour épouser une femme, qu’il mette en avant certaines choses, parmi lesquelles : qu’elle soit pieuse, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « On épouse une femme pour quatre choses : son argent, sa famille, sa beauté ou sa religion. Mets la main sur celle qui a la religion, que tes mains te perdent ! » (Al-Bukhari et Muslim). ‘Abdullah ibn ‘Amr rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « La vie n’est qu’une jouissance passagère, et la meilleure des jouissances de cette vie est l’épouse pieuse » (Muslim).
Qu’il cherche une femme féconde, et il voit cela en regardant sa mère et ses sœurs, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Epousez la femme douce et féconde, car je veux être la communauté la plus nombreuse le Jour de la résurrection » (Abu Dawud et An-Nasa’i).
Ensuite, qu’il se présente à son tuteur, et le mariage n’est pas valide sans l’accord du tuteur, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Toute femme qui s’est mariée sans l’accord de son tuteur, alors son mariage est nul, nul, nul » (Abu Dawud). Et Son tuteur doit mettre en avant certaines choses, parmi lesquelles : qu’il choisisse pour elle celui qui réunit la rectitude (salâh) et la piété (taqwa), car (cet homme) s’il aime (cette femme), il lui fera du bien et s’il ne l’aime pas, il ne lui fera aucun mal, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Si vient à vous celui dont vous agréez la religion et le comportement, alors mariez-le, sinon il y aura des troubles et de la corruption sur terre » (At-Tirmidhi et ibn majah).
Et il ne faut pas que le tuteur demande trop de dot d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Fait partie du bonheur (bon signe) de la femme, la facilité dans sa situation et la faiblesse de sa dot » (Abu Dawud). ‘Umar a dit : « N’augmentez pas les dots des femmes, car si c’était un honneur sur terre ou un acte de piété devant à Allah, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) l’aurait fait avant vous, et le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) n’a pas donné à ses épouses, ni demandé pour se filles plus de 12 once, et l’homme ne cesse de dépenser (pour la dot) au point qu’il éprouve quelque chose en lui contre cette femme » (Rapporté par les quatre).
Le tuteur doit consulter sa fille, et il commet un péché s’il l’a contraient, d’après le hadith rapporté par ‘Aisha : « Une jeune fille est venu voir ‘Aisha et lui a dit : « Mon père m’a marié à mon cousin pour agrandir sa richesse, et moi je ne veux pas ». ‘Aisha lui dit de s’asseoir jusqu’à ce que vienne le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam). Lorsqu’il vint, ‘Aisha lui expliqua la situation et le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) appela le père de la fille afin de régler ce problème, et la jeune fille dit : « Ö messager d’Allah, j’accepte ce que mon père veut, mais j’ai voulu montrer que la femme a son mot à dire. » (An-Nasa’i). Et dans le hadith rapporté dans les deux Sahih, d’après Abu Hurayra, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « On ne marie pas la femme (qui a déjà été mariée) jusqu’à ce qu’elle l’ordonne, et on ne marie pas la vierge jusqu’à ce qu’elle accepte » les compagnons ont demandé : Comment accepte-t-elle ? Le prophète dit : « Par son silence ».
Lorsqu’il se présente pour demander sa main, il ne peut rester seul avec elle tant qu’ils n’ont pas fait le contrat de mariage, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Aucun homme ne reste seul avec une femme, sans que shaytan ne soit le troisième » (Ahmad).

S’ils sont d’accord (pour le mariage) qu’il fasse ceci :

Premièrement : un repas de noce (walima) conformément à la Sunna du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam), Anas rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) n’a pas fait de repas de noce plus conséquent que celui qu’il a fait pour son mariage avec Zaynab, il a sacrifié un agneau. (Al-Bukhari). ‘Abd Ar-Rahamn Ibn ‘Awf rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) lui a dit : « Fait un repas de noce, ne serait-ce qu’avec un agneau » (Al-Bukhari et Muslim).
Deuxièmement : qu’il invite les pauvres et les besogneux, car cela est meilleur pour que son acte soit accepté d’Allah, d’après le hadith d’Abu Hurayra : « Le pire des repas est le repas de noce pour lequel on invite les riches et on laisse les pauvres » (Al-Bukhari et Muslim).
Troisièmement : qu’il s’éloigne du gaspillage, de la vantardise et qu’il s’en tienne à la sunna sans chercher à se montrer devant les gens et se faire connaître, Allah dit : « Ne gaspillez, car Il n’aime pas les gaspilleurs ».
Quatrièmement : il ne lui est pas permis d’être négligeant le jour de son mariage, en faisant des choses interdites, comme la mixité, la musique et les chants interdits, les images, ou qu’il s’assoit avec son épouse devant les femmes. Cela fait partie des choses blâmables qui peuvent le conduire à l’échec de son mariage, ou plutôt qui le conduisent nécessairement à l’échec de son mariage et à l’absence de réussite, Allah dit : « Et celui qui craint Allah, Il lui facilite les choses ». Et celui qui accomplit ces choses (interdites) n’a pas craint son Seigneur, donc comment pourrait-Il lui faciliter les choses.

Celui qui est invité à un repas de noce, doit faire attention à plusieurs choses :

- qu’il réponde à l’invitation, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Celui d’entre vous qui est invité à un repas de noce, qu’il réponde à l’invitation » (Al-Bukhari et Muslim). Et Abu Hurayra a dit : « Celui qui ne répond pas à l’invitation à désobéit à Abul-Qâsim » (Al-Bukhari et Muslim).
- Mais s’il a une excuse, il peut ne pas s’y rendre d’après ‘Ata qui rapporte qu’Ibn ‘Abbas a été invité à un repas alors qu’il était malade, il dit : « Répondez à l’invitation de votre frère, saluez-le de ma part, et dites-lui que je suis occupé » (rapporté par Abderazzaq).
- S’il voit un mal (une chose illicite) au repas, qu’il s’en aille, d’après le hadith de ‘Aisha : « J’ai acheté du tissu sur lequel il y avait des images, lorsque le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) l’a vu, il est resté à la porte et n’est pas entré, et j’ai vu sur son visage la désapprobation » (Al-Bukhari et Muslim).
- Qu’il demande la bénédiction pour les nouveaux mariés, d’après le hadith d’Abu Hurayra qui rapporte que lorsque le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) apprenait le mariage de quelqu’un, il lui disait : « Barakallahu fik, wa barakallahu ‘alayk, wa jama’a baynakuma bi khayr » (Abu Dawud et At-Tirmidhi).
- le jour du mariage, il faut jouer du duff (sorte de tambour), dans lequel il y a deux bienfaits : annoncer le mariage, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « La différence entre le (mariage) licite et le (mariage) illicite est dans le fait de jouer du duff et d’annoncer le mariage » (At-Tirmidhi et An-nasa’i). ‘Aisha rapporte qu’une femme s’est mariée avec un homme des Ansars, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) lui dit : « Ö ‘Aisha ! Qu’avez-vous fait ? Car les Ansars aiment s’amuser (les chants) » (Al-Bukhari). Il n’est pas permis d’utiliser autre chose que le duff comme instrument de musique, car le hadith montre l’autorisation du duff et de rien d’autre.

Lors de la consommation du mariage, il est bon de faire attention à plusieurs choses :

- Qu’il soit doux avec elle, en lui donnant par exemple quelque chose à boire, d’après le hadith d’Asma bint Yazid, lorsque le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a consommé le mariage avec ‘Aisha, elle dit : « Il est venu et s’est assis à ses côtés, on lui apporta une coup de lait et il but, il la retourna vers elle mais elle se détourna par timidité. Asma dit : je l’ai grondé et lui ait dit : prends de la main du prophète, elle prit alors la coupe et en but un peu. » (Ahmad)
- Qu’il mette sa main sur son front et qu’il invoque, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Lorsque l’un d’entre vous se marie ou achète une monture, qu’il mette sa main sur son front, prononce le nom d’Allah, demande la bénédiction et dise : « Allah ! Je Te demande de m’accorder le bien (qui est en elle) et le bien sur lequel Tu l’as créée, et je cherche protection auprès de Toi contre son mal et le mal sur lequel Tu l’as créée » (Abu Dawud).
- Qu’ils prient ensemble deux raka’at. L’éminent savant Al-Albani (rahimahullah) dit : « Car cela est rapporté des salafs, et il y a deux récits : Abu Sa’id mawla Abu Sa’id rapporte : « Je me suis marié alors que j’étais encore esclave. J’ai invité plusieurs compagnons du prophète, parmi lesquels Ibn Mas’ud, Abu Dhar et Hudhayfa. Ils m’enseignèrent ceci : lorsque ton épouse vient à toi, prie deux raka’at, puis demande à Allah le bien de celle qui est venue à toi et cherche protection contre le mal. Puis c’est entre toi et ton épouse.
Shaqiq rapporte : « Un homme nommé Hariz vint et dit : j’ai épousé une jeune fille et j’ai peur qu’elle ne me déteste. ‘Abdullah ibn Mas’ud dit : « L’entente vient d’Allah et la haine vient du diable qui veut vous faire détester ce qu’Allah vous a rendu licite. Lorsque ton épouse vient à toi, dis-lui d’accomplir derrière toi deux raka’at » Et dans une autre version, il ajouta : « Dis : Allah ! Accorde-moi une bénédiction en cette femme, et accorde-lui une bénédiction en moi. Allah ! Unis-nous tant que Tu nous uniras dans le bien et sépare-nous si Tu nous envoies vers ce qui est meilleur » (Ibn Abi Shayba).
Il est détestable de divulguer les secrets du couple, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « La pudeur n’est que bien » (Al-Bukhari et Muslim). Abu Sa’id rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Parmi les pires des gens, au Jour de la résurrection, celui qui se confie à son épouse, tout comme elle se confie à lui, puis qui va répandre ses secrets » (Ahmad). Asmi Bint Yazid rapporte : « J’étais auprès du messager, alors que les hommes et les femmes étaient assis, et il dit : « Il se peut qu’il y ait des hommes qui répandent ce qu’ils font avec leurs épouses et des femmes qui parlent de ce qu’elles font avec leurs époux ». Asma dit : tout le monde se tu, je dis alors : Oui, messager d’Allah ils et elles le font. Le prophète dit : « Ne le faites pas, car cela est semblable à un diable qui rencontre une diablesse sur la route et qu’ils ont une relation sexuelle tandis que les gens les regardent. » (Ahmad).
Et il faut que l’homme donne son droit à son épouse de ce point de vue, et que ni la prière ni le jeûne, ne l’en détourne, et s’il le fait il est en contradiction avec la guidée du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam). ‘Aisha rapporte Khuwala Bint Khasir ibn Umaya qui était l’épouse de ‘Uthman Ibn Madh’ur. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) vit du laisser aller dans son apparence et dit : « Ö ‘Aisha, comment se fait-il que Khuwayla se laisse aller ainsi ? Elle dit : cette femme a un mari qui jeûne le jour et prie la nuit, elle a désespéré de son mari et elle s’est laissé aller. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) fit alors venir ‘Uthman Ibn Madh’un et lui dit : Ö ‘Uthman ! T’écartes-tu de ma sunna ? Il dit : Non, par Allah, au contraire c’est ta sunna que je recherche. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) dit : « Quant à moi, je dors et je prie, je mange et je jeûne, et j’épouse les femmes. Crains Allah ô ‘Uthman, car ton épouse a des droits sur toi, et ton âme a des droits sur toi, jeûne et mange, prie et dors. » (Abu Dawud).
L’épouse, elle aussi, lorsqu’elle vient à son mari doit s’embellir et être douce avec lui, d’après ce que rapporte An-Nasa’i, d’après Abu Hurayra, une femme a dit au prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Ö messager d’Allah, si la femme ne s’embellit pas pour son mari, il s’en détourne, il n’aime plus la regarder ». Et il est authentifié que ‘Aisha faisait cela, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) rentra chez elle et vit (qu’elle s’était embellie), il dit : « Qu’est-ce cela ? » Elle dit : « je me suis embellie pour toi, messager d’Allah ». Et il est interdit à l’épouse de refuser le droit de son mari, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Lorsque la femme refuse de répondre à son mari qui l’appelle au lit, les anges la maudissent jusqu’à ce qu’elle se réveille. » (Al-Bukhari et Muslim). Voilà quelques points qui ont été rapportés dans la sunna du prophète sur le mariage.

Deuxième partie de la khutba : (…)

Parmi les choses que le Législateur a encouragé est la vie en couple de la meilleure manière, l’époux doit bien se comporter avec son épouse et être doux avec elle surtout si elle est jeune. ‘Aisha rapporte : « Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) se tenait à la porte de mes appartements, et des Ethiopiens montraient leur dextérité à l’épée dans la mosquée, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) me cachait de son vêtement afin que je puisse les regarder au-dessus de son épaule, puis il se levait pour moi jusqu’à ce que je m’en aille, en raison de mon jeune âge j’aimais les amusements. » (Al-Bukhari et Muslim). Une autre fois, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) et ‘Aisha sont sortis en voyage, ‘Aisha dit : « J’étais alors jeune et je n’avais pas de poids. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) dit aux gens d’avancer et ils avancèrent (les laissant seuls à l’arrière) et il me dit : « faisons la course ». Nous avons couru et je l’ai devancé. Plus tard, alors que j’avais pris de l’âge et du poids, je sortis avec le prophète en voyage, il ordonna aux gens d’avancer et ils avancèrent (les laissant seuls à l’arrière), et il me dit : « faisons la course ». Nous avons couru et il m’a devancé et il riait en disant : « C’est ma revanche pour la dernière fois » (Abu Dawud). ‘Aisha rapporte que le messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) lui disait : « Je sais quand tu es satisfaite de moi et lorsque tu es énervée contre moi. » Elle dit : comment sais-tu cela ? Il dit : « Lorsque tu es contente du dis : par le Seigneur de Muhammad ! Et lorsque tu es énervée tu dis : par le Seigneur d’Ibrahim ! » (Al-Bukhari et Muslim).
Parmi le bon comportement des gens doués d’intelligence est de patienter sur le comportement que peut avoir la femme, car elle est comme le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) l’a dit : « créée d’une côte et le haut de la côte est tordue, si tu veux la redresser tu la casses et si tu la laisses ainsi elle reste tordue, ayez donc un bon comportement avec les femmes » (Al-Bukhari et Muslim). Et la jalousie est une des choses sur lesquelles la femme a été créée, et l’homme doit prendre cela en considération (…) car les femmes du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) étaient jalouses, alors qu’en est-il de celles qui viennent après elles. Muslim rapporte, d’après ‘Aisha : « Un soir, j’ai perdu le prophète et je pensais qu’il était parti voir une de ses épouses. Je l’ai cherché et je l’ai trouvé incliné qui disait : « Subhanaka allahuma wa bi hamdik la ilaha illa anta ». Elle dit : par mon père et ma mère, tu es dans un état et moi dans un autre. ». Muslim rapporte aussi d’après ‘Aisha : « J’ai demandé au prophète et j’ai passé ma main dans ses cheveux, pensant qu’il s’était rendu chez une de ses épouses. Il me dit : « Ton shaytan est venu » je dis : et toi, tu n’as pas de shaytan ? Il dit : « Si, mais Allah m’a permis de le soumettre ».

 Il est permis à l’homme de mentir à son épouse afin de consolider leur amour, d’après le hadith  d’Umm Kalthum bint ‘Uqba : « Je n’ai pas entendu le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) permettre le mensonge, sauf dans trois cas. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) disait : ce n’est pas un mensonge celui qui va dire des choses pour réconcilier les gens, celui qui dit des choses (fausses) pendant la guerre, et l’homme qui parle à sa femme ainsi que la femme qui parle à son mari ». L’imam An-Nawawi dit sur le sens du mensonge entre eux : c’est montrer le désir et le fait de promettre ce qui est nécessaire et ce qui ne l’est pas, et des choses de ce genre. Quant à la tromperie pour empêcher un de ses droits, à l’homme ou la femme, ou de prendre ce que lui ou elle n’a pas le droit de prendre, il y a unanimité de la communauté que cela est illicite.

Les droits de l’époux sur son épouse sont nombreux et considérables (…) Comme le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Si je devais ordonner à une personne de se prosterner devant une autre, j’aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari. » (At-Tirmidhi). Parmi les droits de l’homme sur son épouse : qu’elle lui obéisse dans tout ce qui n’est pas une désobéissance à Allah, qu’elle lui demande son autorisation si elle veut accomplir un jeûne surérogatoire, qu’elle ne fasse pas entrer chez en son absence celui qui n’est pas un mahram pour elle ou celui qu’il déteste voir rentrer chez lui, même si c’est un mahram ou une femme. Parmi ces droits, qu’elle ne sorte qu’avec sa permission, shaikh al-islam Ibn taymia a dit : « Il n’est pas permis à l’épouse de sortir sans l’autorisation de son mari, et il n’est permis à personne d’aller la voir et de lui parler de son mari. Et si elle sort sans son autorisation, elle est perverse, désobéissante envers Allah et Son messager et mérite le châtiment. ». Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Il n’est pas permis à une femme de faire entrer quelqu’un dans la maison de son mari, alors qu’il le déteste, ni de sortir s’il le déteste, et qu’elle n’obéisse à personne contre lui. » (Al-Bayhaqi). Il lui est permis d’accomplir la prière à la mosquée, il ne doit pas l’en empêcher, mais son foyer est meilleur pour elle. Elle doit préserver les biens de son mari et ne pas gaspiller, car elle est gardienne dans la maison de son mari et sur ses biens et elle sera interrogée sur cela le Jour de la Résurrection. Elle doit s’occuper de la maison et l’aider surtout s’il est occupé par la recherche de la science. Et si elle ne peut pas faire certaines choses, qu’il ne la charge pas plus qu’elle ne peut supporter et qu’il l’aide, d’après la parole de ‘Aisha : « Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) cousait ses vêtements et réparait ses chaussures et il faisait ce que font les hommes chez eux » (Muslim). Elle doit se rappeler les bienfaits que son mari lui donne et ne pas les renier, car cela amène la Colère d’Allah. ‘Abdullah ibn ‘Amr rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Allah ne regarde pas une femme qui ne remercie pas son mari, alors qu’elle ne peut se passer de lui » (An-Nasa’i). Et il est connu que la majorité des gens du feu sont des femmes, car elle renient les bienfaits de leurs maris et maudissent beaucoup. Que les femmes prennent garde de trop se plaindre et de faire du mal à leur époux car le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Aucune femme de ce monde ne fait de mal à son mari, sans que son épouse (parmi les femmes du paradis) dise : (…) il est auprès de toi comme un étranger, il s’en faut de peu pour qu’il ne se sépare de toi et vienne à nous » (Ahmad).

Quant aux droits de la femme, ils sont nombreux, parmi lesquels : qu’il l’aide à obéir à Allah, qu’il lui apprenne le tawhid, la croyance et les adorations et qu’il l’écarte du polythéisme, des innovations et des choses illicites. Aussi, à maintes reprises, qu’il la protège et l’éloigne des lieux douteux. La jalousie n’est pas d’avoir une mauvaise opinion sur elle et qu’il la trompe la nuit pour enterrer ses excès, car cela est interdit. Parmi ses droits, qu’il se comporte bien avec elle, qu’il réponde à ses besoins conformément à la bienséance, qu’il soit doux avec elle, qu’il dépense pour elle et ses enfants et ne soit pas avare avec eux. Mais elle ne doit pas l’accabler, d’après ce que Abu Khuzayma rapporte dans le chapitre de l’unicité d’après Abu Sa’id Al-Khudhri, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Parmi les choses qui ont perdu les fils d’Israël est que la femme du pauvre lui demandait des vêtements et des choses que la femme riche n’avait pas. » (Silsila As-Sahiha). Et quel que soit la colère de l’épouse, elle ne doit pas demander que son époux la divorce, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Toute femme qui demande à son mari qu’il la divorce sans bonne raison, l’odeur du paradis lui est interdite. » (Abu Dawud). Les parents de l’épouse doivent craindre Allah et lui conseiller l’obéissance au mari, le bon comportement et la patience et qu’ils ne se mêlent pas de ce qui ne les regarde pas. ‘Umar a conseillé sa fille Hafsa, l’épouse du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam), en lui disant : « Est-ce que l’une d’entre vous met en colère le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) toute la journée, jusqu’au soir ? Elle dit : oui. Il répondit : « Tu as perdu, voudrais-tu qu’Allah se mette en colère pour la colère du prophète et que tu sois perdue (…) » (Al-Bukhari et Muslim)

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