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lundi 29 avril 2013

Quels sont les 7 péchés capitaux en Islam ?

Quels sont les 7 péchés capitaux en Islam ?

1L’apostasie
2La magie et la sorcellerie.
L’astrologie, la loterie, les jeux de hasard y sont en principe associés et donc interdits.
3Le meurtre.
Dans le cas de brigandage on encourt la peine de mort.
4L’usure.
Les profits usuraires sont radicalement interdits : profiter de la faiblesse de l’autre, l’exploiter et s’emparer de ses biens.
5S’en prendre aux biens de l’orphelin. Manquer de respect envers les parents.
6Fuir au jour du combat.
Obligation de participer au djihâd : s’engager dans la lutte pour le bien et contre le mal, avec les armes si nécessaire. Tout musulman doit soutenir sa communauté et ses frères musulmans, les défendre par la parole et par l’action. Ne pas le faire est dons un péché grave.
7Calomnier les croyantes vertueuses.
Des peines sévères sont prévues pour ceux qui accusent des femmes honnêtes par de fausses accusations d’adultère, ainsi que par faux témoignage ou parjure.

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jeudi 25 avril 2013

L'histoire de Abdoullâh ibn 'Abbâs compagnon du Prophète Mouhammed (psl)


Abdoullâh ibn 'Abbâs - ( les Compagnons du Prophète )

‘Abdoullâh ibn ‘Abbâs

Sa généalogie

Abdoullâh est le fils d’Al-’Abbâs, un des oncles du Prophète.
Il est né seulement 3 ans avant l’Hégire.
A la mort du Prophète, Il n’avait ainsi que 13 ans.

Sa naissance

A sa naissance, sa mère l’emmena au Saint Prophète d’Allahafin qu’il mette un peu de sa propre salive sur la langue du bébé avant que celui-ci n’ait pris le sein de sa mère. Ce fut le début d’une étroite et intime relation entre Al-’Abbas,, et le Prophètequi promettait, toute leur vie durant, amour et dévotion !

Les invocations du Prophèteen sa faveur

Le Prophèteconsidérait Abdoullâh comme un enfant proche de lui (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui). Lui donnant une tape sur l’épaule, le Prophètefit une invocation pour lui : « Ô Allah, donne-lui une profonde compréhension de la religion de l’Islam et instruis-le dans l’explication et l’interprétation des choses ».

Abdoullâh,, raconta l’incident suivant à propos de lui : « Une fois, le Prophète, était sur le point de faire ses ablutions. Je me pressai afin de lui amener de l’eau à cet effet. Ilétait ravi de ce geste de ma part. Au moment où il alla commencer à prier, ilme fit signe de me poster à ses côtés. Cependant, je restai derrière lui. Une fois la prière terminée, ilse retourna vers moi et dit :  » qu’est ce qui t’a empêché de venir prier à côté de moi, ô Abdoullâh ? » Tu es bien trop illustre et éminent à mes yeux pour que je me place côte à côte avec toi, répliquai-je ! ». Levant ses mains vers le ciel, le Prophètefit cette invocation : « Ô Allah, accorde-lui la sagesse ».

Sa recherche du savoir

Abdoullâh,, a rapporté ce qu’il fit alors qu’il entendit qu’un compagnon du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) possédait un hadith qui lui était inconnu : « J’allai chez lui au moment de la sieste de l’après-midi et déployai ma cape au pas de sa porte. Ce mouvement déplaça une masse de poussière sur moi (alors que je m’assis pour l’attendre). Si je l’avais voulu j’aurais pu lui demander sa permission d’entrer et il me l’aurait certainement autorisé. Mais je préférai l’attendre et le laisser ainsi bien se reposer. Sortant de chez lui et me voyant dans cet état (poussiéreux) il dit : Ô cousin du Prophète ! Que t’arrive-t-il ? Si tu m’avais fait demander, je serais venu te voir. C’était à moi de venir à toi, tout comme on doit aller à la connaissance et non le contraire ! dis-je. Je lui demandai alors le hadith et l’appris ».

Il avait une admiration particulière pour les personnes comme Zayd Ibn Thabit, qu’Allah l’agrée, le scribe de la Révélation, le principal juge et jurisconsulte (faqih) de Médine, un expert dans les droits régissant l’héritage et dans la récitation du Coran. Lorsque Zayd prévoyait de partir en voyage, le jeune Abdoullâh se tenait humblement à ses côtés et prenant les rênes de sa monture ; il adoptait l’attitude d’un serviteur à l’égard de son maître. Zayd lui disait alors : « Ne fais pas ça ô cousin du Prophète ! « . « C’est ainsi que l’on nous a ordonné de traiter les plus érudits d’entre nous », disait Abdoullâh. Et Zayd lui répondait : « Laisse-moi voir ta main ». Abdoullâh tendait sa main. Zayd la prenant, l’embrassait et disait :  » c’est ainsi que l’on nous a ordonnés de traiter les membres de la maison du Prophète ».

Les éloges faites en sa faveur

Masrûq Ibn Al-Ajda’ disait de lui : « Chaque fois que je voyais Ibn ‘Abbas, je disais : il est le plus beau des hommes. Et quand il parlait, je disais : il est le plus éloquent des hommes. Et quand il avait une conversation, je disais : il est le plus érudit des hommes ».

Le Calife ‘Omar Ibn Al-Khattâb, qu’Allah l’agrée, lui demandait souvent conseil pour d’importants problèmes étatiques et le décrivait comme « le jeune homme de maturité ».

Sa’d Ibn Abî Waqqâs le décrivait avec ces mots : « Je n’ai jamais vu quelqu’un qui comprenait aussi rapidement, qui était plus érudit, et plus sage qu’Ibn ‘Abbas. J’ai vu ‘Omar le convoquer afin de discuter de problèmes difficiles en présence de vétérans de Badr parmi les Muhajirîn (ceux qui avaient quitté La Mecque pour Médine, qu’Allah les agrée tous) et des Ansars (Auxiliaires Médinois ayant accueilli les Muhajirines chez eux, qu’Allah les agrée eux aussi). Ibn ‘Abbas, qu’Allah l’agrée, parlait, et ‘Omar prenait en considération ce qu’il disait ».

La transmission de sa science

Un de ses compagnons a dépeint une scène typique se passant devant sa maison : « Je voyais les gens converger sur les routes principales menant à la maison d’Ibn ‘Abbâs jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place devant sa maison. J’allai chez lui pour l’en informer et il me dit : apporte-moi de l’eau pour mes ablutions. Il fit ses ablutions et, en s’asseyant, il dit : sors et dis-leur : quiconque a des questions à propos du Coran ou sa récitation qu’il entre. De nouveau sa maison était pleine et Abdoullâh répondit et fournit plus d’informations que ce qu’il lui était demandé. Et ainsi de suite avec des groupes d’autres personnes venant pour discuter de Fiqh (jurisprudence) du halâl (licite) et du haram (illicite), des jugements légaux régissant l’héritage, de la langue arabe, de la poésie et d’étymologie.
Pour éviter la congestion avec toutes les assemblées venant pour discuter de sujets variés en un seul jour, Abdoullâh décida de consacrer exclusivement un jour par discipline différente. Un jour, seule l’exégèse du Coran était enseignée tandis qu’un autre jour seul le Fiqh (jurisprudence). Les maghâzî (histoire des épopées guerrières de l’Arabie) ou les expéditions du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui), la poésie, l’Histoire Arabe de la période pré-islamique (jâhiliyyah) : un jour spécifique était dédié à chacune des disciplines.

Son jugement lors du conflit de ‘Ali

C’est sous le Califat d’Ali Ibn Abî Talib que Abdoullâh Ibn ‘Abbâs (qu’Allah les agrée tous deux) eut l’occasion d’utiliser son extraordinaire force de persuasion. Un grand nombre de défenseurs d’Ali dans son opposition à Mu’awiyah l’ont tout simplement abandonné. Abdoullâh Ibn ‘Abbâs,, alla voir Ali,, et lui demanda la permission d’aller parler à ces gens. Ali hésita, craignant que Abdoullâh ne fût en danger entre leurs mains, mais finalement Alî laissa libre cours à l’optimisme de Abdoullâh qui était sûr que rien n’arriverait !

Abdoullâh alla jusqu’au groupe en question. Il les trouva absorbés par le culte. Certains n’étaient pas d’accord pour le laisser parler mais d’autres étaient prêts à lui tendre l’oreille.

« Dites-moi, demanda Abdoullâh, quel grief avez-vous à l’égard du cousin du Prophète, le mari de sa fille et le premier de ceux qui ont cru en lui? ».

Les hommes se mirent à énumérer trois causes principales de leur mécontentement à l’encontre d’Ali Ibn Abî Talib, qu’Allâh l’agrée.
Premièrement, le fait qu’il nomma des hommes comme juges pour trancher sur une question dont le jugement ne revenait qu’à Allah (Exalté soit-Il). C’est à dire que ‘Ali avait accepté l’arbitrage d’Abû Mûsâ Al-Ash’arî et de ‘Amr Ibn al ‘Âs dans son conflit avec Mu’awiyah.
Deuxièmement, le fait qu’il ait livré bataille sans pour autant récupérer du butin ou constituer des prisonniers de guerre.
Troisièmement, le fait qu’il n’ait pas exigé le titre de Prince des Croyants pendant l’arbitrage bien que les musulmans lui aient prêté serment d’allégeance et qu’il était leur Calife !

A leurs yeux, il y avait manifestement un signe de faiblesse alors qu’Ali Ibn Abî Talib,, était prêt à apporter sa position légitime en tant que Prince des croyants dans ce discrédit .

En réponse à cela, Abdoullâh,, demanda s’il leur citait des versets du Coran et des paroles du Prophète (Paix et Bénédiction d’Allâh sur lui) pour lesquels ils n’avaient aucune objection et qui seraient en rapport avec leurs critiques, seraient-ils prêts à revoir leur position.

Il répondirent que oui, et Abdoullâh commença donc : « Concernant votre avis sur le fait qu’Ali avait nommé des hommes pour juger une affaire n’appartenant qu’au jugement d’Allah (Exalté soit-Il). Allah (Exalté soit-Il) dit dans le Coran : {Ô les croyants ! Ne tuez pas de gibier pendant que vous êtes en état d’Ihram (sacralisation). Quiconque parmi vous en tue délibérément, qu’il compense alors, soit par quelque bête de troupeau, semblable à ce qu’il a tué, d’après le jugement de deux personnes intègres parmi vous.} (5/95) Je vous en prie alors, par Allah ! Est-ce que le jugement des hommes pour des questions touchant à la préservation de leur sang et de leur vie et concernant la paix entre les hommes ne méritent pas plus d’attention que le jugement à propos d’un lapin valant un quart de dirham ?

Ils répondirent bien sûr que le jugement était plus important dans le cadre de la préservation des vies des croyants et dans l’établissement de la paix entre eux que pour celui de tuer un gibier dans l’enceinte sacrée (pendant le pèlerinage), chose pour laquelle Allah (Exalté soit-Il) sanctionne le jugement des hommes.

« En avons-nous fini avec cette question ? », demanda Abdoullâh,,, et ils répondirent : « Ô Allah oui ! ». Abdoullâh poursuivit :  » Sur le fait qu’Ali avait livré bataille sans pour autant constituer de prisonniers de guerre comme d’ailleurs le Prophètefit ! Voulez-vous vraiment prendre votre Mère ‘Âicha comme captive et la traiter comme telle ? ? Si votre réponse est oui, c’est que vous êtes tombés dans la mécréance. Et si vous dites que ‘Âicha n’est pas votre Mère, vous tomberiez aussi dans le kufr car Allah (Exalté soit-Il) a dit : {Le Prophète a plus de droit sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes ; et ses épouses sont leurs mères} (33/6).

« Choisissez pour vous ce que vous voulez » dit Abdoullâh,, puis il leur demanda : « En avons-nous fini avec cette question ? », et à ce moment-là ils répondirent : « Ô Allah oui ! ».

‘Abdoullâh,, continua :  » Quant à votre prise de position sur le fait qu’Ali a abandonné le titre de Prince des Croyants, rappelez-vous que le Prophètelui-même, au cours de la ratification du pacte de Houdaybiyyah, exigea que l’on y écrive :  » Ceci a été admis par le Messager de Dieu…. « . Mais Suhayl porte-parole des polythéistes, dit alors : « Si nous avions été convaincus que tu étais un Messager de Dieu, nous ne t’aurions pas bloqué l’accès à la Ka’bah, ni ne t’aurions combattu ! Ecris plutôt : « Mouhammad Ibn Abdoullâh ». Et le Prophèteaccepta en disant : « Par Allah, je suis le Messager d’Allâh même s’ils le nient ! ». A ce moment-là, Abdoullâh Ibn ‘Abbâs,, demanda aux dissidents : « En avons-nous fini avec la question ? ». Et ils répondirent encore une fois : « Ô Allah, oui ! ».

Un des fruits de cette confrontation verbale durant laquelle Abdoullâh,, exposa sa parfaite connaissance du Coran et de la Sîrah (biographie) du Prophètetout comme ses capacités remarquables d’argumentation et de persuasion, fut que la majorité, environ vingt mille hommes, rejoignirent les rangs d’Ali. Environ quatre mille cependant restèrent obstinés. Ces derniers furent bientôt connus sous le nom de khawârij ou « kharijites ».

Son immense générosité et sa grande hospitalité

Certains de ses contemporains dirent à propos de lui : « Nous n’avons jamais vu une maison plus fournie en nourriture, ou en boisson, ou en fruits ou même en savoir que celle d’Ibn ‘Abbâs ! « 

Son amour pour les musulmans

Il dit :  » Lorsque j’ai réalisé l’importance d’un verset du Livre d’Allah (Exalté soit-Il), j’ai prié pour que tout le monde sache ce que je savais ! Lorsque j’entends parler d’un dirigeant musulman qui distribue et partage équitablement et qui règne justement, je suis heureux à son égard et prie pour lui. Lorsque j’entends dire que des pluies s’abattent sur la terre des musulmans, cela me remplit de joie… ».

Sa mort

Abdoullâh Ibn ‘Abbâs, qu’Allah l’agrée, mourut à l’âge de 71 ans dans la ville montagagne

l'histoire de Abou bakr as-Siddîq - ( le Compagnons du Prophète Mouhammed (psl) )


Abou bakr as-Siddîq - ( les Compagnons du Prophète )

Abou bakr as-Siddîq

Sa généalogie

Il est le fils d’Abou Qouhâfa un quraychi éparé dans ses origines au niveau du septième aïeul de la lignée ou des ancêtres du prophète. Abou Bakr était le septième dans la descendance de taym, le fils de morrah, le septième ancêtre du prophète. le clan auquel il appartenait se dénommait banû taym du nom de taym sa mère salmâ était une fille de l’oncle de son père, saqr. bien qu’Abou Bakr fût reconnu comme étant l’un des premiers à se convertir à l’islam, son père Abou Qouhâfa n’embrassa cette religion que deux décennies après le début de la mission du prophète. le nom originel d’Abou Bakr avait été ‘abdul ka’bah. Il s’appelait également ‘atîq. Sa mère n’avait aucun fils survivant, et lorsqu’elle avait mis au monde Abou Bakr, elle l’amena au temple et s’exclama : « Ô déité ! si celui-ci est immunisé contre la mort, alors donne-le moi ».

Ses mérites

D’après Ibn ‘Oumar, le Prophètea dit à Aboû Bakr: « Tu étais mon compagnon dans la caverne, et tu seras mon compagnon près du Bassin (au jour de la Résurrection) ». (at-tirmidhi)

Le Messager de Dieua dit : « Certes, Aboû Bakr, tu seras le premier individu de ma communauté à entrer au Paradis ! » (Abou Dawoud et Al Hakim)

Le Messager de Dieua dit : « S’il m’avait été permis d’avoir pour ami intime quelqu’un d’autre que Dieu, cela aurait été Aboû Bakr. Seulement il est mon frère et mon compagnon.  » (al-boukhâri)

Le Prophètea dit : « Quand j’ai invité les gens à embrasser l’Islam, tous on pris un temps de réflexion et d’hésitation, excepté Aboû Bakr : il ne s’est pas retenu, et n’a pas hésité !  » (Ibn Ishaq dans sa Sîra)

Abôu Dardâa rapporté que le Messager de Dieua dit : « N’allez-vous pas laisser tranquille mon compagnon ! N’allez-vous pas cessez, et laisser tranquille mon compagnon ! Lorsque je vous ai dit :  » O peuple, je suis le Messager de Dieu auprès de vous ! Vous m’avez répondu :  » Menteur ! « , sauf Aboû Bakr qui, lui, m’a cru ! « . (al-boukhâri)

Aboû Houraïraa rapporté que le Messager de Dieua dit : « Toute personne qui m’a prêté main forte, j’ai pu l’en récompenser, excepté Aboû Bakr : il a eu pour moi tant de bienfaits, que seul Dieu saura l’en récompenser au Jour du Jugement dernier, et en vérité, il n’y a pas d’argent qui m’ait été aussi utile, comme l’a été l’argent d’Aboû Bakr !  » (at-tirmidhi)

Houdhayfaa rapporté que le Prophète (sallâllâhou alayhi wa sallam) a dit :  » Prenez exemple sur ceux qui viendront après moi : Aboû Bakr et ‘Oumar !  » (Tirmidhi et Al Hakim)

‘Alî Ibn Abî Tâliba rapporté qu’Aboû Bakr a été le premier homme musulman. (Ibn ‘Asâkir)

‘Aïchaa rapporté que l’envoyé de Dieu (sallâllâhou alayhi wa sallam) a dit : « Il ne peut être question, lorsqu’Aboû Bakr est présent dans un groupe, que ce soit quelqu’un d’autre qui dirige la prière !  » (at-tirmidhi)

Selon Jàber, le Messager de Dieului a dit: «Si les contributions du Bahreyn arrivaient, je t’en donnerais telle et telle chose». Mais l’or du Bahreyn n’arriva pas jusqu’à la mort du Prophète. Quand cet or arriva enfin, le calife Abou Bakrcria à haute voix: «Que celui qui a une promesse du Messager de Dieuou auquel ce dernier doit quelque chose vienne à nous». Je vins à lui et lui dis: «Le Prophètem’a dit ceci et cela». Il me donna alors une certaine somme. Je la comptai et voilà qu’elle représentait cinq cents (dinars ou dirhems). Il me dit: «Prends-en encore le double». (al-Boukhâri, Mouslim)

Ibn Kathîr a dit: « Aboû Bakrétait le plus savant dans le Livre de Dieu parmi les Compagnons, car il est arrivé au Messager de Dieude le désigner pour diriger la prière à sa place, or le Messager de Dieua dit par ailleurs : « Celui qui guide les autres dans la prière doit être le plus savant d’entre eux ».

On rapporte au sujet de Abou Musa Al Ash’ariqu’il fit ses ablutions chez lui puis sortit et dit: «Je ne quitterai sûrement pas le Messager de Dieuet je serai à ses côtés durant tout ce jour». Il alla à la mosquée et se renseigna sur le Prophète. On lui dit: «II s’est dirigé par là». Il dit: «Je sortis alors sur ses traces en interrogeant les gens sur lui, jusqu’à ce qu’il entrât dans l’enclos où se trouvait le puits de Ans. Je m’assis devant sa porte jusqu’à ce que le Messager de Dieueût satisfait son besoin et fait ses ablutions. A ce moment je me levai et me rendis auprès de lui. Il s’était entre-temps assis au bord du puits sur sa margelle. Il se déchaussa et y plongea les pieds. Je le saluai puis repartis m’asseoir derrière la porte. Je me dis en moi-même: «Je serai aujourd’hui le portier du Messager de Dieu». A ce moment arriva Abou Bakrqui poussa la porte. Je dis: «Qui va là?» Il dit: «Abou Bakr». Je lui dis: «Attends un peu». Puis je m’en allai et dis: «O Messager de Dieu! Voilà Abou Bakr qui demande l’autorisation d’entrer». Il dit: «Laisse-le passer et annonce-lui le Paradis». Je retournai auprès de Abou Bakr et lui dis: «Le Messager de Dieu t’annonce le Paradis». Abou Bakr entra alors et vint s’asseoir à la droite du Prophète sur la margelle du puits. Il y plongea lui aussi les pieds à l’instar du Messager de Dieuaprès s’être déchaussé. Je revins m’asseoir derrière la porte. Avant de sortir de la maison j’y avais laissé mon frère en train de faire ses ablutions pour me suivre. Je me dis: «Si Dieu veut du bien à mon frère, II le fera venir à cette heure». Or voilà que quelqu’un faisait bouger la porte. Je dis: «Qui va là?» Il dit: «’Omar Ibn Al Khattàb». Je dis: «Attends un peu!» Je vins auprès du Messager de Dieu, le saluai et lui dis: «’Omar demande l’autorisation d’entrer». Il dit: «Fais-le entrer et annonce-lui le Paradis». Je retournai à ‘Omar et lui dis: «Tu peux entrer et le Messager de Dieut’annonce le Paradis». Il entra donc et s’assit sur la margelle à gauche du Messager de Dieu. Il plongea comme lui ses pieds dans le puits. Puis je revins m’asseoir derrière la porte. Je dis: «Si Dieu veut du bien à mon frère. II le fera venir à cette heure». Juste à ce moment quelqu’un fit bouger la porte. Je dis: «Qui va là?» Il dit: «’Othmàn Ibn ‘Affàn». Je dis: «Attends un peu!» Je partis l’annoncer au Prophètequi dit: «Laisse-le entrer et annonce-lui le Paradis ainsi qu’une épreuve qui le touchera». Je revins et dis: «Entre! Le Messager de Dieu t’annonce le Paradis ainsi qu’une épreuve qui te touchera». Il entra et, ayant trouvé ce côté de la margelle déjà occupé, s’assit sur le côté d’en face. Sa’id Ibn Al Mousayab a dit: «J’ai vu en cela la préfiguration de leurs tombes». (al-Boukhâri, Mouslim)

Selon abou Hourayra, le Messager de Dieua dit: «Celui qui réunit deux bonnes actions au service de Dieu, s’entend appeler à partir des portes du Paradis: «O esclave de Dieu! Voilà une bonne chose que tu viens de faire». Celui qui fait partie des pratiquants fervents de la prière est appelé à partir de la porte de la prière. Celui qui fait partie des volontaires fervents à la guerre sainte est appelé à partir de la porte de la guerre sainte. Celui qui fait partie des pratiquants fervents du jeûne est appelé à partir de la porte dite «du Rayyan» et celui qui fait partie des dispensateurs fervents d’aumônes est appelé à partir de la porte de l’aumône». Abou Bakrdit: «O Messager de Dieu! Que mon père et ma mère te servent de rançon! Il suffit d’être appelé à partir de l’une de ces portes pour être sûr du succès (d’entrer au Paradis)? Est-il possible que quelqu’un soit appelé à partir de toutes ces portes à la fois?» Il dit: «Oui et j’ai bon espoir que tu sois l’un d’eux». (al-Boukhâri, Mouslim)

Selon ‘Abdurrahman Ibn Abi Bakr As-Sidiq, les gens de la «Soffa» étaient pauvres. Le Prophètedit une fois: «Que celui qui dispose du manger de deux prenne avec lui un troisième. Que celui qui a le manger de quatre prenne avec lui un cinquième ou un sixième». Abou Bakrramena chez lui trois invités. Le Prophèteen ramena dix. Abou Bakrdîna entre-temps chez le Prophèteet y resta jusqu’à la prière du ‘Ishà. Il rentra ensuite chez lui après avoir laissé passer une bonne partie de la nuit. Sa femme lui dit: «Qu’est-ce qui t’a retenu alors que tu avais des hôtes à la maison?» Il dit: «Tu ne leur as donc pas servi leur dîner?» Elle dit: «On le leur a bien servi mais ils ont refusé d’en manger avant ton retour». ‘Abdurrahman dit: «Quant à moi je suis allé me cacher». Il me dit: «Espèce d’idiot! Que Dieu te fasse ronger le nez!», et il me couvrit d’injures. Puis il dit à ses hôtes: «Mangez en toute tranquillité. Moi, par Dieu, je n’y goûterai pas». (Il craignait que le repas ne suffise pas à tout le monde). ‘Abdurrahman dit: «Par Dieu, toutes les fois qu’on en prenait une bouchée, le volume du dîner augmentait par sa base si bien qu’ils ont mangé à satiété et le manger était encore plus copieux qu’au départ. Abou Bakr regarda le manger et dit à sa femme: «O sœur des béni Firas! Qu’est-ce donc que cela?» Elle dit: «Par tout ce que j’aime, voilà donc que notre dîner est trois fois plus abondant qu’au début». (Devant cette abondance inattendue) Abou Bakr se décida enfin à manger avec eux en disant: «Le serment que j’avais fait de ne pas manger n’était qu’une inspiration du Diable». Il en prit une bouchée puis porta le plat au Prophèteet le manger se trouva ainsi chez lui. Or juste en ces temps expira le terme d’une trêve entre nous et certaines tribus. Douze hommes des nôtres arrivèrent chacun avec ce qu’il avait pu mobiliser comme hommes (pour reprendre le combat contre ces tribus), Tous purent en manger à leur faim». (al-Boukhâri, Mouslim)

Sa fermeté après la mort du Prophète

Abou Hourayraa dit: «Lorsque mourut le Messager de Dieu, qu’Abou Bakrlui succéda et qu’un certain nombre de tribus arabes apostasièrent, ‘Omara dit: «Comment combattrais-tu ces gens alors que le Messager de Dieua dit: «J’ai reçu l’ordre de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent: «II n’y a de dieu que Dieu», et celui qui l’a dit a mis à l’abri de moi ses biens et sa vie sauf pour ce qui en revient de droit à l’Islam, et c’est à Dieu de lui demander des comptes?». Abou Bakr lui dit: «Par Dieu! Je combattrai sûrement tous ceux qui font une différence entre la prière et l’aumône légale car l’aumône est la redevance des biens. Par Dieu! S’ils refusent de me donner un bout de corde qu’ils donnaient au Messager de Dieu, je les combattrai à cause de lui». ‘Omar dit alors: «Par Dieu! Je ne tardai pas à comprendre que c’ était Dieu qui avait fait choisir à Abou Bakr la solution du combat et j’ai su qu’il avait raison». (al-Boukhâri, Mouslim)

Son éléction comme premier calife

Abou bakr avait environ soixante ans.

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