Nous avons besoin de votre soutient financière pour ameliorer le blog (achat d'un nom domaine special et payer un service de referencement web

DON

mercredi 10 décembre 2014

Les dix actes qui annule l'islam

 le coran pour les nuls
le coran pour les nuls




L’Islam est la soumission à Allah en n’adorant que Lui, l’assujettissement à Allah en Lui obéissant ainsi que la purification et le désaveu de l’association et de ses adeptes.  Les actes l’annulant sont au nombre de dix, nous les avons énumérés.
1) Donner un associé à Allah, As-Shirk
Mettre entre une personne et Allah des intermédiaires en les invoquant, leur demandant l’intercession et en cherchant secours auprès d’elles. Mais aussi de croire qu’autre qu’Allah puisse repousser le mal ou apporter le bien.
« Certes Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quelqu’associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allah quelqu’associé commet un énorme péché. » [Sourate 4, verset48]
2) L’apostasie
Sortir de l’Islam volontairement pour une autre religion à savoir le christianisme, le judaïsme etc. ou autre idéologie :

« Or, ils ne cesseront de vous combattre jusqu’à, s’ils le peuvent, vous détourner de votre religion. Et ceux parmi vous qui abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux les actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu : ils y demeureront éternellement. » [sourate 2, verset 217]
3) Ne pas considérer les mécréants en tant que tel
Douter de la mécréance des juifs, des chrétiens, des associateurs et de tout autre type de mécréance, en considérant que leur voie est la bonne :

« Les mécréants parmi les gens du Livre, ainsi que les associateurs iront au feu de l’Enfer, pour y demeurer éternellement. De toute la création, ce sont eux les pires. » [Sourate 98, verset 6]
4) Estimer que la voie d’un autre est plus complète que la voie du Prophète (paix et bénédiction d’Allah soient sur lui)
Penser que le jugement d’autre que le Prophète soit meilleur, à l’instar des lois inventées par les hommes. Se dire également que l’application et la prescription d’Allah ne sont pas adaptées à notre époque, et rendre licite ce qu’Allah et Son Prophète a rendu illicite qu’il s’agisse de la fornication, des intérêts usuraires, de l’alcool ou autres.

« Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, les voilà les mécréants. » [Sourate 5, verset 44]
5) Avoir de l’aversion envers un précepte transmis par le Prophète (paix et bénédiction d’Allah soient sur lui)

« Et quant à ceux qui ont mécru, il y aura un malheur pour eux, et Il rendra leurs œuvres vaines. C’est parce qu’ils ont de la répulsion pour ce qu’Allah a fait descendre. Il a rendu donc vaines leurs œuvres. »
6) Railler d’Allah, du Prophète, du Coran, de la religion, des anges, des savants et autres préceptes

« Dis: « Est-ce d’Allah, de Ses versets (le Coran) et de Son messager que vous vous moquiez? » Ne vous excusez pas: vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. Si Nous pardonnons à une partie des vôtres, Nous en châtierons une autre pour avoir été des criminels. » [Sourate 9, verset 65,66]
7) Pratiquer As-Sihr (la magie, la sorcellerie)
Parmi elle il y a deux types de sorcellerie à savoir As-Sarf, qui a pour dessein de détourner une personne de ce qu’elle aime, ainsi que Al-Atf, qui vise à attiser chez une personne l’amour d’un bien qu’elle n’apprécie habituellement pas.

« Ceux-ci n’enseignaient rien à personne sans qu’ils n’aient dit d’abord : « nous ne sommes rien qu’une tentation : ne sois pas mécréant » [Sourate 2, verset 102]
8) Aider et secourir les mécréants au détriment des musulmans

« Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. » [Sourate 5, verset 51]
9) Penser que certaines personnes soient autorisées à ne pas se soumettre à la loi du Prophète
En partant du principe que Muhammad (paix et bénédiction soient sur lui) a été envoyé à toute l’humanité, il est par conséquent formellement interdit de ne pas se soumettre à sa législation.

« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en tant qu’annonciateur et avertisseur pour toute l’humanité. Mais la plupart des gens ne savent pas. [Sourate 34, verset 28]
10) Se détourner de la religion d’Allah
Ne pas apprendre ni mettre en pratique les préceptes de la religion en renonçant à l’apprentissage des bases de la religion qui font qu’une personne devienne musulmane :

« Ceux qui ont mécru se détournent de ce dont ils ont été avertis » [Sourate 46, verset 3] 
Source : Leçons de Tawhid

voici un livre tres intressant que je vous suggère

 le coran pour les nuls
le coran pour les nuls
 

Comment faire les dou’a ?




Comment faire les dou’a ?


Les dou’as on peut les faire à n’importe quel moment de la journée, pas uniquement après une prière, Allah aime que Son serviteur l’invoque, Il a dit à ce sujet: « invoquez moi et je vous exaucerai« 


Quand on fait une dou’a, on joint et on ouvre les mains comme un livre, et on demandes tout ce que l’on souhaites.

Avant et après chaque dou’a, on récite une prière sur le Prophète
« Allahouma sali ‘ala sayiddina Muhammad wa ‘ala alihi wa sahbihi wa salam »
« Mon Dieu, prie sur notre Prophète Muhammad et sur sa famille et ses compagnons et accorde leurs la paix »
Car le Prophète a dit : « Et tant qu’aucune prière sur moi n’est dite pendant une dou’a, il y a un voile entre cette invocation et le Ciel. Quand la prière sur moi est dite, le voile est enlevé et la Dou’a est accepté« .

Deux manière valable pour faire une dou’a

1 - Pour ce qui est de faire des dou’as en étant prosterné, cette position est celle de la soumission et de l’humilité devant le Seigneur des seigneur, on pose ce que l’être humain a de plus chère (sa face, sa tète et aussi son cerveau (intelligence) à terre en signe de soumission absolue.

Description : Quand on se prosterne, on dit la prière sur le Prophète (pbsl) « Allahouma sali ‘ala sayiddina Muhammad wa ‘ala alihi wa sahbihi wa salam », puis on demande ce que l’on veut (l’argent, l’amour …), puis on dit amine et on redit la prière sur le Prophète (pbsl)

2 - Pour ce qui est des mains tendus et ouvertes, il est dit dans un hadith qu’Allah en raison de Son immense Miséricorde ne laissera pas les mains tendues ouvertes vers Lui vides de réponse.

Description : Quand on fait une dou’a après la prière, on es à genoux et on joint les mains ouvertes (comme un livre ouvert), on dit la prière sur le Prophète (pbsl) « Allahouma sali ‘ala sayiddina Muhammad wa ‘ala alihi wa sahbihi wa salam », puis on demande ce que l’on veut (l’argent, l’amour …), puis on dit amine et on redit la prière sur le Prophète (pbsl)

Sinon à chaque moment de la journée tu peut faire des dou’a

Pour ce qui est des invocations faites la nuit, c’est sur qu’il y a plusieurs indications que ce soit dans le saint Coran ou dans la tradition de notre vénéré Prophète qui montre que la prière surérogatoire de la nuit ou les invocations de la nuit sont d’une grande valeur pourquoi parce que le fidèle est seul avec son Créateur, donc il ya une proximité  avec Allah qui ne peut se réaliser que la nuit.

Sur le fait d’ouvrir ses mains comme un livre pour invoquer notre Seigneur.

Dans les lignes suivantes, je vais citer quelques un de ces Hadiths:
1- Abou Houreïra rapporte que Toufaïl Ibn Amr Ad Dawsi (ra) vint auprès du Prophète Muhammad (saw) et lui dit: « Ô Messager de Dieu ! Les « Daws » (sa tribu) ont désobéi et ont refusé (d’accepter l’Islam). Implore donc Allah contre eux. » Le Prophète Muhammad (saw) se mit alors face à la Qibla et leva ses mains. Les gens pensaient qu’il allait les maudire (c’est à dire les « Daws » ). Il dit: « Ô Allah ! Guide les « Daws » . » (Boukhâri et Mouslim)

2- Dans le Sahîh Mouslim, il y a un Hadith assez long dans lequel il est mentionné que le Prophète Mohammad (saw) est allé visiter le « Djannatoul Baqi' » (cimetière de Médine), où il est resté longtemps debout, puis a levé ses mains en trois fois. (Mouslim – Volume 2 / Page 670)

En commentant cette Tradition, l’Imâm Nawawi a écrit notamment ceci:
« (…) Il y a dans ce Hadith la recommandation d’allonger les invocations, de les répéter et de lever les mains durant celles-ci (…) »

3- Enfin, on peut également citer un autre Hadith, rapporté par Salmân (ra) et qui est assez explicite sur le fait de lever les mains durant les invocations en général. celui-ci relate que le Prophète Mouhammad (saw) a dit:
« Certes, Votre Seigneur est « pudique » et généreux (« hayyiyyoun karîmoun » ); Il est « gêné » (yastahyî » ), lorsqu’un serviteur lève les mains vers Lui, de les retourner vides. »
(Cité par Ibn Hadjar r.a. dans son « Bouloûgh oul Marâm », qui indique que le Hadith est présent dans les trois sounan (Tirmidhi, Abou Dâoûd et Nasaï ) et a été authentifié par Hâkim. Pour information, Adh Dhahabi. a confirmé ici l’authentification de Hâkim. Ce Hadith a également été authentifié. dans  « Sahîh sounan Tirmidhi » – Hadith 2819, « Sahîh sounan Ibn Mâdja » – Hadith 3117 et « Sahîh sounan Abi Dâoûd » – Hadith 1320)

En considérant tout ce qui a été énoncé jusqu’à présent, je ne pense vraiment pas qu’il soit raisonnable de considérer que le fait de lever les mains durant les invocations est une pratique qui n’est pas fondée et qu’il s’agit d’une Bid’ah…
J’ajouterai encore, au sujet de l’Imâm An Nawawi , qu’il a intitulé ainsi un court chapitre de son ouvrage « Al Adhkâr »: « Lever les mains durant les invocations, puis les passer sur le visage. » Il y cite un Hadith -rapporté par Oumar et présenté par l’Imâm Tirmidhi r.a.- qui dit en ce sens que le Prophète Mouhammad (saw), lorsqu’il levait les mains durant les invocations, ne les rabaissait pas sans les avoir au préalable passé sur le visage.)  C’est la raison pour laquelle Ibnou Hadjar a écrit, dans son « Boloûgh oul Marâm », qu’en raison de ces différentes versions concordantes, on peut considérer ce Hadith comme fiable (« Hassan » ) (« Bâb oudh dikri wad douâ » – Page 446).

Enfin, il y a -au moins- une Tradition qui indique assez clairement que le Prophète Mouhammad (saw) levait les mains lorsqu’il faisait des invocations après la Salât.
Mouhammad Ibn Abi Yahyâ Al Aslami dit en ce sens qu’il a assisté une fois à la scène suivante: Abdoullâh Ibn Zoubayr  a vu un homme lever ses deux mains pour faire des invocations avant qu’il ne complète sa Salât. Lorsqu’il eut terminé celle-ci, Abdoullâh Ibn Zoubayr  lui dit que le Prophète Mouhammad (saw) ne levait pas ses mains tant qu’il n’avait pas fini sa Salât. (Rapporté par Tabrâniy. Hâfidh Al Haythami .

Et Dieu est Plus Savant !

Une invocation qui résume toutes les autres

« L’Envoyé d’Allâh (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) faisait de nombreuses invocations mais je n’en retenais aucune. Aussi, lui demandai-je un jour : Ô Envoyé d’Allâh, tu as fréquemment invoqué [Allâh] mais nous n’avons rien retenu ! Il me répondit : Voulez-vous que je vous indique une invocation qui résume toutes les autres ? Tu diras :

Ô Allâh ! Je te demande le meilleur de ce que T’as demandé Ton Prophète Muhammad et je te demande de me préserver de ce dont le  Prophète Muhammad T’as demandé de le préserver. Tu es le Seul secours  et c’est à Toi qu’il revient d’exaucer. Il n’est de force ni de puissance que par Allâh. »

Allâhumma innî as-aluka min khayri mâ sa-alaka minhu nabiyyuka Muhammad sallallâhu ‘alayhi wa sallam wa na’ûdhu bika min charri mâ-s-ta’âdhaka minhu nabiyyuka Muhammad sallallâhu ‘alayhi wa sallam wa Anta-l-Musta’ân wa ‘alayka-l-balâgh(u) wa lâ hawla wa lâ quwwata illa billâh


Définition et valeur des Dou’a

Le Dou’a est une imploration, une prière de demande, une supplication que nous adressons à Dieu pour qu’il satisfasse nos besoins, nous accorde ses bienfaits, pardonne nos péchés, nous aide à surmonter nos difficultés, à résoudre nos problèmes, à corriger nos défauts, à nous rapprocher de Lui, à trouver le droit chemin et la paix intérieure.
L ’Islam recommande aux Croyants d’emprunter ce moyen de communication avec Dieu pour arriver à bon port. Ainsi, le Coran nous informe que Noé, Abraham, Moise, Ayyoub, Zakariyyâ et d’autres messagers pratiquaient le Dou’a. Il nous suggère par là-même de prendre conscience de la valeur du Dou’a et de l’importance de cette forme d’adoration dans la relation entre l’homme et le Seigneur, ainsi que de son enracinement dans la notion de la Foi, puisque même les Prophètes qui représentent le sommet de l’humanité quant à leur proximité de Dieu et leur lien avec Lui, y recouraient.
Le Prophète Muhammad (ç) a dit:
Le meilleur acte d’adoration est, après la lecture du Coran, le Dou’a ”.
Cette recommandation trouve sa confirmation dans divers versets coraniques à travers lesquels Allah Lui-même exhorte les croyants à Lui adresser leurs prières de demande pour qu’Il les exauce:
Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi! Alors que Je suis tout proche! Je réponds à l’appel de qui fait appelle quand il M’appelle. Qu’ils cherchent donc à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi. Peut-être seraient-ils bien dirigés!” (Coran, II, 186)
et :
Votre Seigneur a dit: “Interrogez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, dans la Géhenne”. (Coran XL, 60)
Ces deux versets montrent deux aspects de l’importance de la Douha. Dans le premier verset, Dieu compatit à la détresse des serviteurs et les encourage à faire appel à Lui, et II leur promet qu’II leur viendra en aide et qu’II satisfera leurs besoins. Dans le second verset, le Douha est présenté comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude envers Dieu, sous peine de paraître hautains envers Lui et de mériter donc Son terrible Châtiment.

Le Dou’a apparaît ainsi comme un moyen d’atteindre le salut dans ce bas-monde et dans l’Au-delà, et une ligne de démarcation entre la croyance et l’incroyance, le Paradis et l’Enfer.
Notre besoin de Dou’a, c’est notre besoin d’exprimer cette foi en Dieu, et d’oeuvrer en vue de la maintenir vivante à l’intérieur de nous-mêmes, de la renouveler à tout moment, et de la consolider constamment.
C’est pourquoi, il est dit dans le Hadith que le Dou’a est “la moelle de l’adoration”, car il exprime la signification profonde de la servitude, de la soumission et du recueillement qu’incarne l’adoration, et sans lui, celle-ci équivaudrait à un corps sans âme; c’est pourquoi aussi, le Dou’a sort du cadre d’un simple rite traditionnel que l’homme pratique par pure habitude, sans compréhension et sans conscience. Pour que le Dou’a produise les effets escomptés et que les demandes qui y sont formulées soient exaucées, il est vivement recommandé que le solliciteur sache le sens des mots qu’il prononce et soit conscient de l’importance du Dou’a et de sa signification générale. Selon l’Imam Ali, “ il n’y a rien à espérer d’un acte d’adoration sans une connaissance profonde, ni d’une lecture (récitation) sans un esprit de suite”. De même, on peut lire dans le Dou’a quotidien du mois de Rajab: “O Mon Dieu! Je te demande par le sens de tout ce par quoi Tes représentants Te prient…”, ce qui montre que la compréhension du sens de ce qu’on lit dans le Do`â’, est en soi, un facteur d’exaucement des demandes qui y sont formulées.

Toutefois, cela ne doit nullement nous décourager de lire le Dou’a, lorsque nous ne pouvons pas en comprendre la signification. Lire le Dou’a est en soi, une prise de conscience de notre besoin constant de Dieu, de l’importance du Dou’a pour nous, et un premier pas vers la compréhension de son contenu.
La Valeur et la Portée du Dou’a
Le Dou’a est un moyen d’obtenir de Dieu qu’II exauce et satisfasse nos besoins au sens le plus large du terme. C’est donc un facteur susceptible d’influer même sur notre sort et de modifier notre destinée. La raison en est que, plus les croyants s’approchent de Dieu, plus ils méritent Sa Bonté et Sa Miséricorde. Or, le Dou’a c’est ce qui rapproche le plus l’homme de son Seigneur.
Certes, Dieu est toujours “ plus proche de l’homme que la veine de son cou” mais l’homme se laisse souvent distraire de Dieu et perd ainsi l’avantage de cette proximité. Pour pallier à cette distraction, la Charîah a pris un soin particulier du Dou’a et elle a désigné pour les différents moments et circonstances de la vie du croyant des Dou’a spéciaux, afin que ce dernier reste plus souvent en contact conscient avec Dieu. Ainsi, il y a un Dou’a pour chaque jour du mois, d’autres encore pour chacun des besoins de l’homme dans ce monde et dans l’Autre monde.

Tout en encourageant le croyant à L’invoquer par “crainte révérencielle” ou pour les besoins personnels, Dieu lui demande de L’invoquer aussi par pur esprit religieux et d’une façon désintéressée. II désigne du doigt ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversité, mais qui L’oublient, dès qu’II les en sort: “Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient repentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandé d’être délivré…” (Sourate 39, verset 8)
Partant de là, la Sunnah du Prophète et les Hadith des Imams d’Ahl-ul-Bayt ont appelé les Musulmans à invoquer Dieu non seulement pour eux-mêmes, mais également en faveur de leurs frères de religion, afin qu’ils obtiennent de Lui plus qu’ils n’en obtiennent lorsqu’ils L’invoquent uniquement pour eux-mêmes. Ce faisant, I’Islam cherche à faire naître chez le Musulman un sentiment fraternel intime qui le conduit à ressentir devant Dieu et intimement les besoins de ses frères avant de penser à ses propres besoins.
En témoigne cette parole de I’Imam Zayn al-`Abidine: “ Lorsque les Anges entendent le croyant prier intimement pour son frère ou qu’il lui souhaite du bien, ils disent: “Quel bon frère tu es pour ton frère! Tu lui souhaites le bien (en invoquant Dieu), alors qu’il est absent et tu l’évoques en bien! Dieu te donnera le double de ce que tu as demandé pour ton frère et le bien qu’II dira de toi sera le double du bien que tu as dit de lui. Tu lui auras rendu en outre une faveur qu’il te devra…”.
Cette façon de prier pendant le Dou’a, pour autrui peut permettre au Croyant de transcender son égo et d’atteindre à un altruisme absolu qui le conduit à s’occuper des autres plus qu’il ne s’occupe de lui-même.
L’exemple le plus touchant fut celui de Fâtimah al-Zahrâ’ dont son fils, l’Imam al-Hassan Ibn Ali a dit: « Elle passait la nuit à adorer Dieu et à prier pour les croyants et les Croyantes, sans prier pour elle-même. Lorsque je lui ai demandé : Pourquoi ne pries-tu pour toi-même ?, elle m’a répondu: Le prochain (le voisin) avant soi-même”.
Pourquoi Dieu demande-t-Il au croyant de prier pour ses frères, alors qu’Il peut tout naturellement venir de Lui-même à l’aide de ces derniers, sans l’intervention de la prière d’un serviteur? Sans doute, l’Islam vise-t-il, par ce moyen, à développer chez le Musulman le sens des valeurs, un sens des valeurs plus fort et plus profond, lorsqu’il naît de l’intérieur de l’homme que lorsqu’il est inculqué par les prédications, donc difficilement assimilable, parce que venant de l’extérieur.
Le Dou’a ne remplace pas l’effort et l’action
Pendant le Dou’a, le Croyant qui prend conscience de sa dépendance totale à l’égard de Dieu et reconnaît son impuissance devant Sa Toute-Puissance, implore le Seigneur pour qu’II satisfasse ses besoins les plus immédiats et les plus lointains, ses aspirations matérielles et morales et pour qu’II lui accorde le salut dans ce monde et dans l’Autre monde. Ainsi, il est courant que le croyant prie Dieu, pendant le Dou’a, de lui assurer ses moyens de subsistance, la bonne santé, la prospérité, la bonne conduite etc… et il s’attend légitimement que Dieu exauce ses voeux et subvienne à ses besoins. Mais le recours au Dou’a, ne doit nullement nous conduire à croire que nous pouvons nous cantonner dans un attentisme passif et dans l’inaction totale en comptant sur Dieu pour résoudre nos problèmes et satisfaire nos besoins. Une telle conception du Dou’a est tout à fait erronée, car l’Islam ne croit pas au miracle dans la vie générale de l’homme, mais à la loi de causalité dont Dieu a doté les choses. Dieu a mis une cause à l’origine de toutes choses: la vie, la mort, la santé et la maladie, la pauvreté et la richesse, la victoire et la défaite. II a appelé l’homme à tenir compte des causes de ces choses et à compter ensuite sur Lui pour qu’II écarte les obstacles accidentels et imprévisibles qui entraveraient ses efforts ou qui les dévieraient de la direction dans laquelle ils sont déployés. L’homme doit tout d’abord utiliser à fond les capacités intellectuelles et physiques dont Dieu l’a dotées, lorsqu’il désire obtenir ou atteindre quelque chose, et ce faisant, il peut demander à Dieu de s’occuper de ce qui dépasse ses capacités. Cette façon de se fier à Dieu aide le Croyant à faire face à son sentiment d’impuissance devant les forces occultes de l’inconnu. Donc le recours au Dou’a, loin de nous inciter à l’inaction, doit nous éviter de tomber dans le désespoir et dans le sentiment d’impuissance devant les forces qui nous dépassent. Car, dès lors que nous sentons la Toute-Puissance de Dieu avec nous et que nous avons le sentiment qu’Elle pallie à notre impuissance, nous pouvons entreprendre, agir et déployer tous nos efforts sans craindre l’échec et sans être découragés préalablement par les menaces de l’inconnu.
Abstraction faite de tous les besoins que nous demandons à Dieu de satisfaire pendant que nous faisons le Dou’a, celui-ci est en soi, un besoin intérieur et naturel du Croyant. En effet, le Croyant qui récuse toute forme de servitude en dehors de sa servitude à Dieu, éprouve parfois ce besoin de Dou’a à l’intérieur de lui-même, tout comme il ressent le picotement de la faim lorsque son organisme a besoin de nourriture. Le Dou’a est pour ainsi dire la faim (du croyant) de tendresse et de paix dont ont souvent besoin le coeur et l’âme. Dans l’adversité, devant la pression des problèmes qui l’accablent et lors de l`accumulation des crises intérieures et extérieures, l’homme a besoin d’exprimer et d’extérioriser les douleurs qui le rongent et le déchirent, et les sentiments effervescents qui l’agitent, sans entamer sa fierté, ni blesser sa dignité. Pour se soulager et se défouler, tout en préservant sa dignité, le Croyant trouve dans le Dou’a un milieu naturel et un climat sain qui lui permet de se présenter devant Dieu avec une âme d’enfant, une âme limpide, pure, simple, spontanée, innocemment révoltée. II n’épargne aucun effort pour montrer l’étendue de sa faiblesse, une faiblesse dont il se réjouit, et se veut fier, étant convaincu qu’elle le rapproche de la Source du Pouvoir Absolu dont il peut tirer la force de faire face aux difficultés inépuisables de la vie. Si la nature de l’homme est faite de telle sorte qu’elle a besoin souvent de montrer sa faiblesse, il est rare que faiblesse rime avec fierté. La seule faiblesse dont on peut être fier est celle dont fait montre la créature devant le Créateur.
Ainsi, le Dou’a est, en dernière analyse, un facteur de renouvellement de la force de vivre chez l’homme. II évite à ce dernier de sombrer dans l’angoisse, de s’étouffer sous le fardeau de ses problèmes et la pression de sa fierté et de devenir un homme démoralisé et complexé.



le coran
le coran



vendredi 31 octobre 2014

Le mariage dans le sunna



Le mariage dans le sunna

La Sunna dans le mariage

par le Shaikh Sultan Al-‘Id
Louanges à Celui qui vous a créés d’une seule âme, puis a créé d’elle son épouse pour qu’elle soit à ses côtés. Et j’atteste qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et que Muhammad est son serviteur et messager, que la prière d’Allah soit sur lui, sur sa famille et ses compagnons.


Allah a établi le mariage comme sunna afin de peupler l’univers, lorsqu’Il dit : « Parmi Ses signes est qu’Il a créé de vous-mêmes vos épouses afin que vous cohabitiez avec elles, et Il a mis entre vous affection et miséricorde, il y a en cela un signe pour un peuple qui réfléchit ». Celui qui trouve de quoi se marier, qu’il le fasse, par peur de la tentation et par obéissance au messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) qui a dit : « Ö vous les jeunes ! Celui d’entre vous qui le peut, qu’il se marie, cela est meilleur pour préserver son regard et son sexe. Et celui qui ne peut pas, qu’il jeûne, cela sera un bouclier pour lui. » (Al-Bukhari et Muslim). Que le croyant sache que la facilité pour se marier est entre les mains d’Allah, qu’il revienne vers son Seigneur, cherche l’aide auprès de Lui et s’empresse vers Lui, car il est authentifié que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Allah vient en aide à trois personnes : celui qui a une dette et veut la régler, celui qui veut se marier et celui qui combat dans le sentier d’Allah » (At-Tirmidhi et An-Nasa’i). Celui qui est décidé à se marier, qu’il consulte son Seigneur, afin qu’Allah lui prescrive le bien, s’Il le veut.
Il est rapporté dans la sunna du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) qu’il faut regarder la femme qu’on désire épouser, d’après Jabir, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Celui d’entre vous qui veut épouser une femme, s’il peut voir ce qui va pousser à l’épouser, qu’il le fasse » (Abû Dâwûd). Et Al-Mughira ibn Shu’ba rapporte : « Je me suis présenté pour épouser une femme. Le prophète m’a dit : « L’as-tu regardé ? » Je répondis : non. Il me dit : « Regarde-la, cela est meilleur pour vous unir » (An-Nasa’i). Celui qui veut se présenter pour épouser une femme, qu’il mette en avant certaines choses, parmi lesquelles : qu’elle soit pieuse, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « On épouse une femme pour quatre choses : son argent, sa famille, sa beauté ou sa religion. Mets la main sur celle qui a la religion, que tes mains te perdent ! » (Al-Bukhari et Muslim). ‘Abdullah ibn ‘Amr rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « La vie n’est qu’une jouissance passagère, et la meilleure des jouissances de cette vie est l’épouse pieuse » (Muslim).
Qu’il cherche une femme féconde, et il voit cela en regardant sa mère et ses sœurs, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Epousez la femme douce et féconde, car je veux être la communauté la plus nombreuse le Jour de la résurrection » (Abu Dawud et An-Nasa’i).
Ensuite, qu’il se présente à son tuteur, et le mariage n’est pas valide sans l’accord du tuteur, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Toute femme qui s’est mariée sans l’accord de son tuteur, alors son mariage est nul, nul, nul » (Abu Dawud). Et Son tuteur doit mettre en avant certaines choses, parmi lesquelles : qu’il choisisse pour elle celui qui réunit la rectitude (salâh) et la piété (taqwa), car (cet homme) s’il aime (cette femme), il lui fera du bien et s’il ne l’aime pas, il ne lui fera aucun mal, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Si vient à vous celui dont vous agréez la religion et le comportement, alors mariez-le, sinon il y aura des troubles et de la corruption sur terre » (At-Tirmidhi et ibn majah).
Et il ne faut pas que le tuteur demande trop de dot d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Fait partie du bonheur (bon signe) de la femme, la facilité dans sa situation et la faiblesse de sa dot » (Abu Dawud). ‘Umar a dit : « N’augmentez pas les dots des femmes, car si c’était un honneur sur terre ou un acte de piété devant à Allah, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) l’aurait fait avant vous, et le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) n’a pas donné à ses épouses, ni demandé pour se filles plus de 12 once, et l’homme ne cesse de dépenser (pour la dot) au point qu’il éprouve quelque chose en lui contre cette femme » (Rapporté par les quatre).
Le tuteur doit consulter sa fille, et il commet un péché s’il l’a contraient, d’après le hadith rapporté par ‘Aisha : « Une jeune fille est venu voir ‘Aisha et lui a dit : « Mon père m’a marié à mon cousin pour agrandir sa richesse, et moi je ne veux pas ». ‘Aisha lui dit de s’asseoir jusqu’à ce que vienne le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam). Lorsqu’il vint, ‘Aisha lui expliqua la situation et le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) appela le père de la fille afin de régler ce problème, et la jeune fille dit : « Ö messager d’Allah, j’accepte ce que mon père veut, mais j’ai voulu montrer que la femme a son mot à dire. » (An-Nasa’i). Et dans le hadith rapporté dans les deux Sahih, d’après Abu Hurayra, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « On ne marie pas la femme (qui a déjà été mariée) jusqu’à ce qu’elle l’ordonne, et on ne marie pas la vierge jusqu’à ce qu’elle accepte » les compagnons ont demandé : Comment accepte-t-elle ? Le prophète dit : « Par son silence ».
Lorsqu’il se présente pour demander sa main, il ne peut rester seul avec elle tant qu’ils n’ont pas fait le contrat de mariage, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Aucun homme ne reste seul avec une femme, sans que shaytan ne soit le troisième » (Ahmad).
S’ils sont d’accord (pour le mariage) qu’il fasse ceci :
Premièrement : un repas de noce (walima) conformément à la Sunna du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam), Anas rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) n’a pas fait de repas de noce plus conséquent que celui qu’il a fait pour son mariage avec Zaynab, il a sacrifié un agneau. (Al-Bukhari). ‘Abd Ar-Rahamn Ibn ‘Awf rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) lui a dit : « Fait un repas de noce, ne serait-ce qu’avec un agneau » (Al-Bukhari et Muslim).
Deuxièmement : qu’il invite les pauvres et les besogneux, car cela est meilleur pour que son acte soit accepté d’Allah, d’après le hadith d’Abu Hurayra : « Le pire des repas est le repas de noce pour lequel on invite les riches et on laisse les pauvres » (Al-Bukhari et Muslim).
Troisièmement : qu’il s’éloigne du gaspillage, de la vantardise et qu’il s’en tienne à la sunna sans chercher à se montrer devant les gens et se faire connaître, Allah dit : « Ne gaspillez, car Il n’aime pas les gaspilleurs ».
Quatrièmement : il ne lui est pas permis d’être négligeant le jour de son mariage, en faisant des choses interdites, comme la mixité, la musique et les chants interdits, les images, ou qu’il s’assoit avec son épouse devant les femmes. Cela fait partie des choses blâmables qui peuvent le conduire à l’échec de son mariage, ou plutôt qui le conduisent nécessairement à l’échec de son mariage et à l’absence de réussite, Allah dit : « Et celui qui craint Allah, Il lui facilite les choses ». Et celui qui accomplit ces choses (interdites) n’a pas craint son Seigneur, donc comment pourrait-Il lui faciliter les choses.
Celui qui est invité à un repas de noce, doit faire attention à plusieurs choses :
- qu’il réponde à l’invitation, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Celui d’entre vous qui est invité à un repas de noce, qu’il réponde à l’invitation » (Al-Bukhari et Muslim). Et Abu Hurayra a dit : « Celui qui ne répond pas à l’invitation à désobéit à Abul-Qâsim » (Al-Bukhari et Muslim).
- Mais s’il a une excuse, il peut ne pas s’y rendre d’après ‘Ata qui rapporte qu’Ibn ‘Abbas a été invité à un repas alors qu’il était malade, il dit : « Répondez à l’invitation de votre frère, saluez-le de ma part, et dites-lui que je suis occupé » (rapporté par Abderazzaq).
- S’il voit un mal (une chose illicite) au repas, qu’il s’en aille, d’après le hadith de ‘Aisha : « J’ai acheté du tissu sur lequel il y avait des images, lorsque le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) l’a vu, il est resté à la porte et n’est pas entré, et j’ai vu sur son visage la désapprobation » (Al-Bukhari et Muslim).
- Qu’il demande la bénédiction pour les nouveaux mariés, d’après le hadith d’Abu Hurayra qui rapporte que lorsque le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) apprenait le mariage de quelqu’un, il lui disait : « Barakallahu fik, wa barakallahu ‘alayk, wa jama’a baynakuma bi khayr » (Abu Dawud et At-Tirmidhi).
- le jour du mariage, il faut jouer du duff (sorte de tambour), dans lequel il y a deux bienfaits : annoncer le mariage, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « La différence entre le (mariage) licite et le (mariage) illicite est dans le fait de jouer du duff et d’annoncer le mariage » (At-Tirmidhi et An-nasa’i). ‘Aisha rapporte qu’une femme s’est mariée avec un homme des Ansars, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) lui dit : « Ö ‘Aisha ! Qu’avez-vous fait ? Car les Ansars aiment s’amuser (les chants) » (Al-Bukhari). Il n’est pas permis d’utiliser autre chose que le duff comme instrument de musique, car le hadith montre l’autorisation du duff et de rien d’autre.
Lors de la consommation du mariage, il est bon de faire attention à plusieurs choses :
- Qu’il soit doux avec elle, en lui donnant par exemple quelque chose à boire, d’après le hadith d’Asma bint Yazid, lorsque le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a consommé le mariage avec ‘Aisha, elle dit : « Il est venu et s’est assis à ses côtés, on lui apporta une coup de lait et il but, il la retourna vers elle mais elle se détourna par timidité. Asma dit : je l’ai grondé et lui ait dit : prends de la main du prophète, elle prit alors la coupe et en but un peu. » (Ahmad)
- Qu’il mette sa main sur son front et qu’il invoque, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Lorsque l’un d’entre vous se marie ou achète une monture, qu’il mette sa main sur son front, prononce le nom d’Allah, demande la bénédiction et dise : « Allah ! Je Te demande de m’accorder le bien (qui est en elle) et le bien sur lequel Tu l’as créée, et je cherche protection auprès de Toi contre son mal et le mal sur lequel Tu l’as créée » (Abu Dawud).
- Qu’ils prient ensemble deux raka’at. L’éminent savant Al-Albani (rahimahullah) dit : « Car cela est rapporté des salafs, et il y a deux récits : Abu Sa’id mawla Abu Sa’id rapporte : « Je me suis marié alors que j’étais encore esclave. J’ai invité plusieurs compagnons du prophète, parmi lesquels Ibn Mas’ud, Abu Dhar et Hudhayfa. Ils m’enseignèrent ceci : lorsque ton épouse vient à toi, prie deux raka’at, puis demande à Allah le bien de celle qui est venue à toi et cherche protection contre le mal. Puis c’est entre toi et ton épouse.
Shaqiq rapporte : « Un homme nommé Hariz vint et dit : j’ai épousé une jeune fille et j’ai peur qu’elle ne me déteste. ‘Abdullah ibn Mas’ud dit : « L’entente vient d’Allah et la haine vient du diable qui veut vous faire détester ce qu’Allah vous a rendu licite. Lorsque ton épouse vient à toi, dis-lui d’accomplir derrière toi deux raka’at » Et dans une autre version, il ajouta : « Dis : Allah ! Accorde-moi une bénédiction en cette femme, et accorde-lui une bénédiction en moi. Allah ! Unis-nous tant que Tu nous uniras dans le bien et sépare-nous si Tu nous envoies vers ce qui est meilleur » (Ibn Abi Shayba).
Il est détestable de divulguer les secrets du couple, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « La pudeur n’est que bien » (Al-Bukhari et Muslim). Abu Sa’id rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Parmi les pires des gens, au Jour de la résurrection, celui qui se confie à son épouse, tout comme elle se confie à lui, puis qui va répandre ses secrets » (Ahmad). Asmi Bint Yazid rapporte : « J’étais auprès du messager, alors que les hommes et les femmes étaient assis, et il dit : « Il se peut qu’il y ait des hommes qui répandent ce qu’ils font avec leurs épouses et des femmes qui parlent de ce qu’elles font avec leurs époux ». Asma dit : tout le monde se tu, je dis alors : Oui, messager d’Allah ils et elles le font. Le prophète dit : « Ne le faites pas, car cela est semblable à un diable qui rencontre une diablesse sur la route et qu’ils ont une relation sexuelle tandis que les gens les regardent. » (Ahmad).
Et il faut que l’homme donne son droit à son épouse de ce point de vue, et que ni la prière ni le jeûne, ne l’en détourne, et s’il le fait il est en contradiction avec la guidée du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam). ‘Aisha rapporte Khuwala Bint Khasir ibn Umaya qui était l’épouse de ‘Uthman Ibn Madh’ur. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) vit du laisser aller dans son apparence et dit : « Ö ‘Aisha, comment se fait-il que Khuwayla se laisse aller ainsi ? Elle dit : cette femme a un mari qui jeûne le jour et prie la nuit, elle a désespéré de son mari et elle s’est laissé aller. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) fit alors venir ‘Uthman Ibn Madh’un et lui dit : Ö ‘Uthman ! T’écartes-tu de ma sunna ? Il dit : Non, par Allah, au contraire c’est ta sunna que je recherche. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) dit : « Quant à moi, je dors et je prie, je mange et je jeûne, et j’épouse les femmes. Crains Allah ô ‘Uthman, car ton épouse a des droits sur toi, et ton âme a des droits sur toi, jeûne et mange, prie et dors. » (Abu Dawud).
L’épouse, elle aussi, lorsqu’elle vient à son mari doit s’embellir et être douce avec lui, d’après ce que rapporte An-Nasa’i, d’après Abu Hurayra, une femme a dit au prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Ö messager d’Allah, si la femme ne s’embellit pas pour son mari, il s’en détourne, il n’aime plus la regarder ». Et il est authentifié que ‘Aisha faisait cela, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) rentra chez elle et vit (qu’elle s’était embellie), il dit : « Qu’est-ce cela ? » Elle dit : « je me suis embellie pour toi, messager d’Allah ». Et il est interdit à l’épouse de refuser le droit de son mari, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Lorsque la femme refuse de répondre à son mari qui l’appelle au lit, les anges la maudissent jusqu’à ce qu’elle se réveille. » (Al-Bukhari et Muslim). Voilà quelques points qui ont été rapportés dans la sunna du prophète sur le mariage.
Deuxième partie de la khutba : (…)
Parmi les choses que le Législateur a encouragé est la vie en couple de la meilleure manière, l’époux doit bien se comporter avec son épouse et être doux avec elle surtout si elle est jeune. ‘Aisha rapporte : « Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) se tenait à la porte de mes appartements, et des Ethiopiens montraient leur dextérité à l’épée dans la mosquée, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) me cachait de son vêtement afin que je puisse les regarder au-dessus de son épaule, puis il se levait pour moi jusqu’à ce que je m’en aille, en raison de mon jeune âge j’aimais les amusements. » (Al-Bukhari et Muslim). Une autre fois, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) et ‘Aisha sont sortis en voyage, ‘Aisha dit : « J’étais alors jeune et je n’avais pas de poids. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) dit aux gens d’avancer et ils avancèrent (les laissant seuls à l’arrière) et il me dit : « faisons la course ». Nous avons couru et je l’ai devancé. Plus tard, alors que j’avais pris de l’âge et du poids, je sortis avec le prophète en voyage, il ordonna aux gens d’avancer et ils avancèrent (les laissant seuls à l’arrière), et il me dit : « faisons la course ». Nous avons couru et il m’a devancé et il riait en disant : « C’est ma revanche pour la dernière fois » (Abu Dawud). ‘Aisha rapporte que le messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) lui disait : « Je sais quand tu es satisfaite de moi et lorsque tu es énervée contre moi. » Elle dit : comment sais-tu cela ? Il dit : « Lorsque tu es contente du dis : par le Seigneur de Muhammad ! Et lorsque tu es énervée tu dis : par le Seigneur d’Ibrahim ! » (Al-Bukhari et Muslim).
Parmi le bon comportement des gens doués d’intelligence est de patienter sur le comportement que peut avoir la femme, car elle est comme le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) l’a dit : « créée d’une côte et le haut de la côte est tordue, si tu veux la redresser tu la casses et si tu la laisses ainsi elle reste tordue, ayez donc un bon comportement avec les femmes » (Al-Bukhari et Muslim). Et la jalousie est une des choses sur lesquelles la femme a été créée, et l’homme doit prendre cela en considération (…) car les femmes du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) étaient jalouses, alors qu’en est-il de celles qui viennent après elles. Muslim rapporte, d’après ‘Aisha : « Un soir, j’ai perdu le prophète et je pensais qu’il était parti voir une de ses épouses. Je l’ai cherché et je l’ai trouvé incliné qui disait : « Subhanaka allahuma wa bi hamdik la ilaha illa anta ». Elle dit : par mon père et ma mère, tu es dans un état et moi dans un autre. ». Muslim rapporte aussi d’après ‘Aisha : « J’ai demandé au prophète et j’ai passé ma main dans ses cheveux, pensant qu’il s’était rendu chez une de ses épouses. Il me dit : « Ton shaytan est venu » je dis : et toi, tu n’as pas de shaytan ? Il dit : « Si, mais Allah m’a permis de le soumettre ».
 Il est permis à l’homme de mentir à son épouse afin de consolider leur amour, d’après le hadith  d’Umm Kalthum bint ‘Uqba : « Je n’ai pas entendu le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) permettre le mensonge, sauf dans trois cas. Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) disait : ce n’est pas un mensonge celui qui va dire des choses pour réconcilier les gens, celui qui dit des choses (fausses) pendant la guerre, et l’homme qui parle à sa femme ainsi que la femme qui parle à son mari ». L’imam An-Nawawi dit sur le sens du mensonge entre eux : c’est montrer le désir et le fait de promettre ce qui est nécessaire et ce qui ne l’est pas, et des choses de ce genre. Quant à la tromperie pour empêcher un de ses droits, à l’homme ou la femme, ou de prendre ce que lui ou elle n’a pas le droit de prendre, il y a unanimité de la communauté que cela est illicite.
Les droits de l’époux sur son épouse sont nombreux et considérables (…) Comme le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Si je devais ordonner à une personne de se prosterner devant une autre, j’aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari. » (At-Tirmidhi). Parmi les droits de l’homme sur son épouse : qu’elle lui obéisse dans tout ce qui n’est pas une désobéissance à Allah, qu’elle lui demande son autorisation si elle veut accomplir un jeûne surérogatoire, qu’elle ne fasse pas entrer chez en son absence celui qui n’est pas un mahram pour elle ou celui qu’il déteste voir rentrer chez lui, même si c’est un mahram ou une femme. Parmi ces droits, qu’elle ne sorte qu’avec sa permission, shaikh al-islam Ibn taymia a dit : « Il n’est pas permis à l’épouse de sortir sans l’autorisation de son mari, et il n’est permis à personne d’aller la voir et de lui parler de son mari. Et si elle sort sans son autorisation, elle est perverse, désobéissante envers Allah et Son messager et mérite le châtiment. ». Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Il n’est pas permis à une femme de faire entrer quelqu’un dans la maison de son mari, alors qu’il le déteste, ni de sortir s’il le déteste, et qu’elle n’obéisse à personne contre lui. » (Al-Bayhaqi). Il lui est permis d’accomplir la prière à la mosquée, il ne doit pas l’en empêcher, mais son foyer est meilleur pour elle. Elle doit préserver les biens de son mari et ne pas gaspiller, car elle est gardienne dans la maison de son mari et sur ses biens et elle sera interrogée sur cela le Jour de la Résurrection. Elle doit s’occuper de la maison et l’aider surtout s’il est occupé par la recherche de la science. Et si elle ne peut pas faire certaines choses, qu’il ne la charge pas plus qu’elle ne peut supporter et qu’il l’aide, d’après la parole de ‘Aisha : « Le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) cousait ses vêtements et réparait ses chaussures et il faisait ce que font les hommes chez eux » (Muslim). Elle doit se rappeler les bienfaits que son mari lui donne et ne pas les renier, car cela amène la Colère d’Allah. ‘Abdullah ibn ‘Amr rapporte que le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Allah ne regarde pas une femme qui ne remercie pas son mari, alors qu’elle ne peut se passer de lui » (An-Nasa’i). Et il est connu que la majorité des gens du feu sont des femmes, car elle renient les bienfaits de leurs maris et maudissent beaucoup. Que les femmes prennent garde de trop se plaindre et de faire du mal à leur époux car le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Aucune femme de ce monde ne fait de mal à son mari, sans que son épouse (parmi les femmes du paradis) dise : (…) il est auprès de toi comme un étranger, il s’en faut de peu pour qu’il ne se sépare de toi et vienne à nous » (Ahmad).

Quant aux droits de la femme, ils sont nombreux, parmi lesquels : qu’il l’aide à obéir à Allah, qu’il lui apprenne le tawhid, la croyance et les adorations et qu’il l’écarte du polythéisme, des innovations et des choses illicites. Aussi, à maintes reprises, qu’il la protège et l’éloigne des lieux douteux. La jalousie n’est pas d’avoir une mauvaise opinion sur elle et qu’il la trompe la nuit pour enterrer ses excès, car cela est interdit. Parmi ses droits, qu’il se comporte bien avec elle, qu’il réponde à ses besoins conformément à la bienséance, qu’il soit doux avec elle, qu’il dépense pour elle et ses enfants et ne soit pas avare avec eux. Mais elle ne doit pas l’accabler, d’après ce que Abu Khuzayma rapporte dans le chapitre de l’unicité d’après Abu Sa’id Al-Khudhri, le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Parmi les choses qui ont perdu les fils d’Israël est que la femme du pauvre lui demandait des vêtements et des choses que la femme riche n’avait pas. » (Silsila As-Sahiha). Et quel que soit la colère de l’épouse, elle ne doit pas demander que son époux la divorce, d’après la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Toute femme qui demande à son mari qu’il la divorce sans bonne raison, l’odeur du paradis lui est interdite. » (Abu Dawud). Les parents de l’épouse doivent craindre Allah et lui conseiller l’obéissance au mari, le bon comportement et la patience et qu’ils ne se mêlent pas de ce qui ne les regarde pas. ‘Umar a conseillé sa fille Hafsa, l’épouse du prophète (salallahu ‘alayhi wa salam), en lui disant : « Est-ce que l’une d’entre vous met en colère le prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) toute la journée, jusqu’au soir ? Elle dit : oui. Il répondit : « Tu as perdu, voudrais-tu qu’Allah se mette en colère pour la colère du prophète et que tu sois perdue (…) » (Al-Bukhari et Muslim)

dimanche 26 octobre 2014

WA SALAMOUALEIKOUM LE SITE DES DOUAS

Aujourd-hui, nous revenons pour vous mettre quelque exemple de livre que je vous conseilles pour apprendre vos douas ou des choses très important dans votre dine. Je fait une sélection des meilleur livre inchallah.

 nous revenons pour vous mettre quelque exemple de livre que je vous conseilles pour apprendre vos douas ou des choses très important dans votre dine. Je fait une sélection des meilleur livre inchallah.
 nous revenons pour vous mettre quelque exemple de livre que je vous conseilles pour apprendre vos douas ou des choses très important dans votre dine. Je fait une sélection des meilleur livre inchallah.


nous revenons pour vous mettre quelque exemple de livre que je vous conseilles pour apprendre vos douas ou des choses très important dans votre dine. Je fait une sélection des meilleur livre inchallah.

Secret mystique attirance sexuelle

 Pour envouter une femme où un homme pour lui pousser à avoir un désire sexuel vraiment irrésistible en vers vous thierno bah vous fait le t...