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mardi 15 mai 2018

Les mérites de l'évocation - Fadaïl Dhikr

Les mérites de l'évocation - Fadaïl Dhikr

 

 

Sache que l’évocation est la plus honorable des adorations, car l’ensemble des adorations va s’achever avec la fin de ce bas monde sauf l’évocation d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté).
En effet, il est cité par Chihab-Din ibn Hajr el ‘Asqalani (qu’Allah l’agrée) ceci :
« Les gens du paradis seront constamment dans l’évocation d’Allah, car l’ensemble des adorations s’achèvera avec la fin de ce bas monde, sauf le Dhikr d’Allah qui ne s’achèvera pas, il persiste pour les croyants dans ce monde et l’au-delà, qu’Allah fasse de nous des évocateurs, des gagnants joyeux, apaisés, pour qui il n’y a ni crainte, ni tristesse ».
Puis il ajouta : « Il a été rapporté que pour les habitants du Paradis, il leur sera inspiré la louange et la glorification comme nous est inspirée la respiration. Ils diront : ‘Gloire et pureté à Allah et louange à Allah’ par délice non par dévotion, comme se régale celui qui est assoiffé lorsqu’il boit de l’eau fraîche ».
L’imam Fakhr Din Razi a dit dans Asrar Tanzil :
« Sache que toutes les adorations cesseront le jour du Jugement Dernier. Quant à l’adoration par la formule « Lè ileha ila llah » et « Louange à Allah », elles ne cesseront pas pour les croyants. Et comment serait possible leur disparition en ce jour alors que le Coran montre qu’ils sont continuellement dans la louange. Et l’implication de la continuité de la louange est donc la continuité du Dhikr.
Nous avons dit la continuité de la louange en raison de la parole d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) racontant à propos des croyants dans le paradis : « Louange à Allah […] tristesse » (Sourate 35 Fatir, verset 34). Et Il dit (qu’Il soit Glorifié et Exalté) : « Leurs invocations sont : « Gloire et pureté à toi Ô mon seigneur et leur salut est « paix » » (Sourate 10 Younous, verset 10)
Et le verset :« Le Ilêha Ilê houwa à lui la louange au début et dans l’au-delà » >affirme la continuité du Dhikr. Ainsi par cela, on constate que toutes les adorations s’achèveront, sauf celles concernant le Dhikr ».
Certains commentateurs ont dit à propos de la parole d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) : « Leur invocation est : « Gloire et pureté à toi ô mon Seigneur ». C’est un signe entre les habitants du paradis et ceux qui sont à leur service pour la nourriture. Ainsi, s’ils désirent manger ils disent « Gloire et Pureté... » Et les serviteurs leur préparent alors au moment voulu ce qu’ils désirent, sur des tables.
Chaque table fait mille sur mille, et sur chaque table se trouvent 70 000 plats et sur chaque plat il y a des mets qui ne ressemblent à aucun des autres plats. Lorsqu’ils finissent de manger, ils louangent Allah. C’est pour cela qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) dit : « leurs invocations […] et leur salut est Paix et leur dernière invocation est « Louange à Allah, Seigneur des mondes » ».
Puisque cela est établi, sache que le Dhikr est la cause du bonheur en ce monde et dans l’au-delà, il chasse Chaïtan, il satisfait le Seigneur (qu’Il soit Glorifié et Exalté). Il attire et facilite la subsistance, il habille l’évocateur de vénération, il lui fait hériter du retour et de la proximité du Seigneur (qu’Il soit Glorifié et Exalté) et il ouvre la porte de la connaissance. Il fait hériter au serviteur le respect du Seigneur et par cela, le Seigneur évoque le serviteur.
De plus, le Dhikr fait revivre le cœur comme la semence revit par l’eau ; il est la nourriture des esprits et il ôte la rouille du cœur. Il donne la lumière à la réflexion, il efface les péchés, il fait disparaître l’isolement entre le serviteur et son Seigneur.
Pour le serviteur, il est la cause qui fait descendre la sérénité. Aussi, les anges recouvrent de leurs ailes celui-ci et la miséricorde l’enveloppe. Il empêche l’être humain de calomnier, de mentir et tout ce qui est vain.
L’évocateur guérit celui qui s’assoit avec lui et leur assise n’aura aucun regret le Jour du Jugement. L’évocateur qui pleure sera sous l’ombre du Trône et celui qui a été empêché de demander à cause de son évocation il lui sera donné bien mieux que ce qu’il voulait demander.
Le Dhikr est la plantation du Paradis, l’affranchissement du feu et la protection contre l’oubli. Il est une lumière pour le serviteur dans ce bas monde, dans sa tombe, lors de la résurrection, développant sa sainteté. Le Dhikr élève le serviteur si celui-ci pénètre dans le cœur et l’envahit complètement. Il rapproche de son cœur le désir de l’au-delà et l’éloigne de l’attrait de ce bas monde en le préparant pour ce qui doit arriver. Il produit la connaissance, la sainteté, la grâce et la protection.
Il équivaut à l’affranchissement des esclaves, au combat dans la voie d’Allah et à la dépense de l’or. Il est à la tête de la reconnaissance, il fait entrer au Paradis et il fait disparaître la dureté du cœur.
Le Dhikr est la guérison des cœurs et il est à la base de l’alliance avec Allah le Très-Haut. Quant à l’insouciance, elle est à la base de son hostilité. Les assemblées de Dhikr sont les jardins du Paradis et Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) fait l’éloge des évocateurs auprès de ses anges dans le ciel, il renforce les membres et ouvre les portes fermées, il est une protection, un succès et une épée.
Il est une barrière entre le serviteur et le feu. Il affermit les lumières dans le cœur, les anges demandent pardon pour le serviteur qui s’impose l’accomplissement du Dhikr. La terre et les montagnes se vantent de lui quand il passe à côté d’eux. Le Dhikr est le caractère naturel du croyant, il ressent certainement son goût, plus que celui des boissons et de la nourriture.
Le visage et le cœur de l’évocateur sont habillés, dans ce monde, de lumière et dans l’au-delà leur visage sera plus éclatant que la lune. Il sera élevé au plus haut degré. L’évocateur est vivant même s’il est mort tandis que l’insouciant est mort même s’il est vivant. L’évocateur sera étanché de sa soif au moment de la mort.
Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) dit : « Ô vous qui avez cru ! Évoquez Allah abondamment » (Sourate 33 Les Coalisés, verset 41) ; « Évoquez-moi, je vous évoquerai » (Sourate 02 La vache, verset 152) ; « N'est-ce pas que par l’évocation d’Allah les cœurs se tranquillisent ? » (Sourate 13 Le Tonnerre, verset 28) ; « Évoquez Allah abondamment peut-être récolterez vous le succès » (Sourate 62 le vendredi, verset 10) ; « Les musulmans et les musulmanes (jusqu’au verset) et les évocateurs abondants d’Allah et les évocatrices, Allah leur a préparé un pardon et un salaire immense » (Sourate 33 Les coalisés, verset 35)
Boukhari et Mouslim rapportent que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :
« Vous informerai-je sur la meilleure de vos œuvres, et la plus pure auprès de votre Maître. Celle qui élève le plus votre degré, et meilleure pour vous que de dépenser votre or et votre argent, et meilleure pour vous que de rencontrer vos ennemis, d’en frapper leur cou et qu’ils frappent les vôtres ? ». Ils ont dit : « Oh que oui ! ». Il répondit : « L’évocation d’Allah ».
Il est rapporté par Ibn Hibban, l’imam Ahmed, Abou Ya’la et Al Hakem selon une chaîne authentique, que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Faîtes abondamment le Dhikr d’Allah jusqu’à ce qu’on vous traite de fou ».
Il est rapporté par Ibn Majah et Ibn Hibban dans son Sahih qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) a dit : « Je suis avec mon serviteur tant qu’il m’évoque et que ses lèvres bougent ».
Il est rapporté par Tirmidhi et Ibn Hibban dans leur Sahih, ainsi qu’Ibn Majah qui authentifie la chaîne, qu’un homme a demandé au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) :
« Ô messager d’Allah ! Les prescriptions de l’Islam sont trop nombreuses pour moi, donne-moi une chose à laquelle je puisse m’attacher ». Il lui dit : « Que ta langue ne cesse d’être imbibée par l’évocation d’Allah ».
Il est rapporté par Ibn Abi Dounia, Tabarani et Bazzar selon Mou’adh ibn Jabel (qu’Allah l’agrée) qui a dit :
« Les dernières paroles que m’a dites le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lorsque je lui ai demandé : " Quelle œuvre est la plus aimée d’Allah ?" ». Il me répondit : « Que tu meures alors que ta langue est imbibée du Dhikr d’Allah ».
Il est rapporté par Mouslim et Boukhari que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :
« L’exemple entre celui qui évoque Allah et celui qui ne l’évoque pas est comme l’exemple entre le vivant et le mort ».
Il est rapporté par Tabarani et Baïhaqi que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :
« Faites le Dhikr d’Allah jusqu’à ce que les hypocrites disent que vous exagérez ».
Il est rapporté par Ibn Abi Dounia :
« Il n’y a pas un jour ou une nuit qui passe sans qu’Allah donne une aumône à qui Il veut d’entre ses serviteurs et il n’y a pas meilleur don d’Allah sur son serviteur tel que celui de lui inspirer son évocation ».
Il est rapporté par l’imam Ahmed et Tabarani qu’un homme demanda :
« Ô Prophète d’Allah, quel est le combattant qui a la plus grande récompense ? » Il répondit : « Celui qui évoque le plus Allah ». Ensuite il demanda : « Quel est le jeûneur qui a la plus grande récompense ? » Il répondit : « Celui qui évoque le plus Allah ». Ensuite il demanda pour la prière, la zakat, le hajj, l’aumône et à chacun le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) répondit : « Celui qui évoque le plus Allah ». Abou Bakr(qu’Allah l’agrée) a alors dit à ‘Omar (qu’Allah l’agrée): « Ô Abou Hafs, les évocateurs ont remporté tout le bien ». Et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) d’affirmer : « En effet ! ».
Il est rapporté par Tabarani et Baïhaqi que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :
« Les gens du Paradis ne regretteront que le temps qui est passé sans qu’ils aient évoqué Allah ».
Il est rapporté par Tirmidhi selon Abou Sa’id el Khoudri (qu’Allah l’agrée), que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a été interrogé sur les serviteurs qui ont les meilleurs et les plus hauts degrés auprès d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) le jour de la résurrection, il a répondu :
« Les évocateurs abondant d’Allah ». Ils ont demandé : « Ô Prophète d’Allah, plus que le combattant dans la voie d’Allah ? ». Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) répondit : « S’il frappe de son épée jusqu’à ce qu’elle se casse et que son sang coule et bien l’évocateur d’Allah est meilleur que lui d’un degré ».
Il rapporté par Tabarani que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit :
« Celui qui ne fait pas de Dhikr abondamment est loin de la foi ».
Il est rapporté dans Lawaqih el anwar qoudsiya : J’ai entendu ‘Ali Khawwas (qu’Allah l’agrée) dire :
« Il n’y a pas un prodige offert aux serviteurs meilleur que le Dhikr d’Allah, car il est assis auprès de la vérité autant que dure son Dhikr ».
Un disciple est resté en isolation une année entière et il n’a pas constaté de prodiges en lui-même, il en a parlé à son cheikh qui lui dit alors :
« Tu veux un plus grand prodige que l’assise auprès d’Allah ? » ensuite il lui dit : « Tu n’as pas remarqué que le plus grand voile qui t’empêchait de voir le plus grand prodige ce n’était que toi-même, et ce, durant une année entière ».
Qouchaïri (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Le Dhikr est non seulement le pilier solide dans la voie de la vérité, mais il est son soutien principal. Personne ne peut arriver à Allah sans la perpétuelle pratique du Dhikr. Le Dhikr de la langue fait arriver le serviteur au Dhikr du cœur. Et s’il devient évocateur par la langue et par le cœur, alors il devient parfait dans son cheminement »
Abou ‘Ali Daqqaq (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Le Dhikr développe la sainteté, celui qui a la grâce de faire le Dhikr a en fait, la cause pour se développer. Celui qui est dépouillé de Dhikr est en fait mis à l’écart de la sainteté. Le Dhikr d’Allah par le cœur est l’épée tranchante des disciples par laquelle ils tuent leurs ennemis et par le Dhikr ils repoussent les calamités qui se dirigent vers eux. Si les malheurs couvrent le serviteur et qu‘il vide son cœur pour Allah, alors Allah lui ôte sur l’instant même tout ce qu‘il détestait »
Dhoul Noun el Misri (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Celui qui évoque Allah d’une véritable évocation, oubliant toute autre chose, Allah le protégera contre toute chose et lui suffira face à toute chose ».
Chibli (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Allah ne dit-il pas : « Je suis assis auprès de celui qui m’évoque » ? Pourquoi donc ne profitez-vous pas des assises auprès de la vérité et des particularités du Dhikr qui n’ont pas de temps déterminé ? »
Le serviteur se doit de l’évoquer à tout instant, soit dans les actes obligatoires, soit dans les actes surérogatoires. Alors que même la prière, qui est la plus honorable adoration, n’est pas permise à certaines heures.
Le Dhikr par le cœur continue dans l’ensemble des situations. Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) dit : « ceux qui évoquent Allah, debout, assis, et allongés sur leurs côtés » (Sourate 03 La famille de ‘Imran, verset 191).
La particularité du Dhikr est le fait que celui qui évoque Allah, Allah l’évoque à cause de cela. Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) dit : « Évoquez-moi et Je vous évoquerai » (Sourate 02 La vache, verset 152).
Qouchaïri (qu’Allah l’agrée) a dit :
« L’ange de la mort demande d’abord à l’évocateur avant de se saisir de son esprit »
Suhrawardi (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a rapporté de la part de son Seigneur (qu’Il soit Glorifié et Exalté) :
« Si je suis la préoccupation de mon serviteur, je ferais que son souci et son délice soient dans mon évocation, et si Je mets son souci et son délice dans mon évocation alors il me désire ardemment et Je le désire ardemment. Et J’enlèverai ce qui s’interpose entre moi et lui, il ne m’oublie pas lorsque les autres m’oublient. Leurs paroles sont celles des prophètes. Ce sont eux les véritables vainqueurs et substituts (ABDAL), ce sont par eux que lorsque Je désire châtier les habitants de la terre ou les punir, Je me souviens d’eux et J’ôte alors tout cela »
Qouchaïri (qu’Allah l’agrée) a dit qu’il est écrit dans l’évangile :
« Souviens-toi de moi pendant tes moments de colère et Je me souviendrais de toi pendant ma colère, et satisfais-toi de mon aide pour toi, car mon aide pour toi est meilleure que ton aide envers toi-même »
Il a été dit à un moine : « Jeûnes-tu ? ». Il a répondu : « Je jeûne par Son évocation et si j’évoque autre que LUI alors j’ai rompu mon jeûne ».
Il a été dit : « Si le Dhikr est établi dans le cœur et qu’il bourdonne, chaïtan est alors terrassé comme l’homme est terrassé par chaïtan lorsqu’il lui bourdonne, les démons se rassemblent alors autour de lui et disent : « Qu’as donc ce démon ? » Il leur est répondu : « L’homme l’a terrassé ».
Djuneïd (qu’Allah l’agrée) a vu Iblis en rêve, il lui demanda :
« Peux-tu passer dans les assemblées d’évocations ? ». Il lui dit : « Quand quelqu’un d’entre nous passe auprès d’un d’entre vous et qu’il le touche, il devient fou et gît à terre. Et bien lorsque l’un d’entre nous passe dans les assemblées de Dhikr, il est terrassé et on dit alors qu’il a été frappé par un homme comme vous vous dîtes d’un homme terrassé qu’il a été frappé par un djinn ».
Sahl ibn Abdallah (qu’Allah l’agrée) a dit : « Je n’ai jamais vu de désobéissance plus répugnante que d’oublier son Seigneur »
Il est dit : « Le Dhikr fait en secret n’est pas élevé par un ange, car il ne peut avoir accès à ce qu’il fait, mais en fait ça reste un secret entre le serviteur et Allah »
Hariri (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Il y avait une personne parmi nos compagnons qui disait abondamment : « Allah ! Allah ! ». Un jour, il s’est blessé à la tête et du sang a coulé écrivant par terre : « Allah, Allah ».
Sahl ibn Abdallah (qu’Allah l’agrée) a dit :
Il n’y a pas un jour qui passe sans que le Majestueux appelle en ces termes : « Mon serviteur tu n’es pas juste envers Moi, Je t’évoque et tu M’oublies, Je t’appelle à Moi tandis que tu pars vers autrui, J’ôte de toi les malheurs alors que tu persistes dans tes fautes. Ô fils d’Adam ! Que diras-tu demain si tu viens à Moi ? »
Il est rapporté par Ibn Abi chaïba (qu’Allah l’agrée):
« Chaque être humain a dans son cœur deux demeures : Dans l’une d’entre elles se trouve un ange et dans l’autre un démon. S’il évoque Allah alors le démon est écrasé, mais s’il n’évoque pas Allah le démon dépose son mal dans son cœur et lui fait des insufflations ».
Dhoul Noun el Misri (qu’Allah l’agrée) a dit :
« L’évocation d’Allah par le cœur est l’épée tranchante des disciples par lequel ils combattent leurs ennemis et repoussent les maladies ».
Abou Souleïman Darani (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Au Paradis, il y a des plaines dans lesquelles les anges plantent des arbres à chaque fois que l’évocateur fait son évocation »
EL Hakim Tirmidhi (qu’Allah l’agrée) a dit :
« L’évocation d’Allah rafraîchit et adoucit le cœur. Si le cœur est vide d’évocations alors le Nafs l’entaille et le feu de la passion l’endurcit et le sèche, et de ce fait les ennemis lui barrent le chemin de l’obéissance ».
Madaïn Telemsani (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Le plus grand voyage pour le disciple est dans le Dhikr ». « Personne ne pourra atteindre la Présence Divine qu’à travers le Dhikr ». « Celui dont le Dhikr est constant, ses secrets seront purs et auprès de la Présence Divine est sa stabilité ».
Subki (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Celui qui tolère l’insouciance et qui ne la trouve pas pire pour lui que d’être frappé par les épées, celui-là est un menteur et il ne lui parviendra rien de la voie ».
Cheikh Abou Mawaheb Chadhili (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Si le connaissant délaisse le Dhikr l’instant d’un ou deux souffles, Allah lui décrète un démon qui devient son compagnon ».
Sidi Ibrahim Mabtouli (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Le Dhikr précipite plus l’ouverture que n’importe laquelle des autres adorations ».
« Allah ne rapproche pas son serviteur auprès de la Présence Divine tant que la pudeur de ce dernier envers Allah n’est pas véritable, et il ne pourra véritablement s’éveiller à cette pudeur que s’il a le dévoilement, et il ne peut avoir le dévoilement que par la constance dans le Dhikr ».
« Personne n’atteindra la station de la pure sincérité qu’à travers le Dhikr, car la première chose qui se manifeste au serviteur qui est préoccupé par le Dhikr, c’est l’unicité dans l’action Divine. Et si l’unicité dans l’action de Dieu lui est manifestée il sortira alors avec dévoilement et certitude de la méprise de croire qu’il est en train d’œuvrer pour Dieu et il cessera aussi de demander les récompenses et de plus il sera à l’abri de l’orgueil, de la suffisance et de l’ostentation ».
‘Ali Khawwas (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Par la constance dans le Dhikr, les maladies intérieures sont supprimées parmi lesquelles se trouvent l’orgueil, la suffisance, l’ostentation, l’hypocrisie, les mauvais caractères, la jalousie, la haine, la rancune, l’amour du pouvoir, le penchant pour se faire embrasser les mains et pour diriger les assemblées, cela permet aussi de mettre fin aux pensées sataniques et d’affaiblir le Nafs ».
« Par la constance du Dhikr disparaissent l’anxiété et le souci, car le souci et l’anxiété sont des conséquences de l’insouciance envers Allah. Donc que le serviteur ne s’en prenne qu’à lui-même s’il est suivi par le souci et l’anxiété, car ceci est la conséquence de sa part d’opposition à Allah.
Celui qui désire continuellement être heureux qu’il soit constant dans le Dhikr ; Certains disciples se sont contentés des assemblées de Dhikr le matin et le soir, tout en étant insouciants entre ces deux moments, or il est dit dans le hadith : « Si le serviteur évoque son Seigneur au début de la journée un moment et à la fin de la journée un moment, il lui est alors pardonné ce qui se trouve entre ces deux moments ».
Recherche et Traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe

jeudi 10 mai 2018

Commentaire du Hadith '...opinion que se fait de Moi mon serviteur...'

« J’ai interrogé Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) sur la signification rapportée dans le Hadith Qoudousi et informant de la part d’Allah le Très Haut, qu’Il a dit -Glorifié et Exalté- : « Je suis auprès de l’opinion que se fait de Moi Mon serviteur. Je suis avec lui là où il M'évoque. Quand il M'évoque en lui-même, Je l'évoque en Moi-même. Quand il M'évoque parmi des gens importants, Je l'évoque parmi des gens meilleurs qu'eux. Celui qui se rapproche de Moi d'une palme, Je Me rapproche de lui d'une coudée. Celui qui se rapproche de Moi d'une coudée, Je Me rapproche de lui d'une envergure. Quand il vient vers Moi en marchant, Je vais à sa rencontre en courant ».
Je l’ai interrogé sur le sens de ce noble Hadith et ce qu’il contient comme secrets profonds. Il a répondu par ces propos :
« Ici, le sens du terme : « auprès de » (‘inda) fait partie des expressions symboliques Divines, or cette catégorie de science est réservée seulement aux Messagers (sur eux la paix), c’est-à-dire la science des symboles Divins. Dans cette catégorie de science symbolique, il existe des énonciations attribuées au Vrai qu’il est inconcevable de comprendre selon le sens apparent, comme « la descente », « la proximité », « l’abaissement », « la compagnie », « le voisinage », « la venue », « le rire », « l’étonnement », et il en existe beaucoup d’autres qui sont mentionnés dans la Loi (Qoran et Sunna). Leur compréhension selon le sens premier est impossible à l’égard du Vrai –Glorifié et Exalté–. Les Messagers (sur eux la paix) les ont exprimés avec une signification qui est restée cachée et ces expressions ne peuvent donner la connaissance de la Réalité Absolue du Vrai – Glorifié et Exalté–, de ce fait ils les ont exprimés à la mesure de la compréhension des créatures. Seuls les individus ayant atteints la station des Véridiques ont accès à la connaissance de leurs significations, quant à ceux qui n’ont pas atteint cette station, ils n’en connaissent rien et le terme « auprès de » en fait partie.
Par conséquent, Sa parole « Je suis auprès de l’opinion de mon serviteur », « être auprès de » implique qu’Il soit délimité dans un lieu, car le serviteur se trouve établi dans un endroit, or cela est inconcevable pour Allah le Très Haut. Il est impossible de Lui attribuer l’inclusion dans des lieux ou son exclusion. De ce fait, l’expression « auprès de » désigne ici Son assistance envers Son serviteur dans ses demandes à la mesure de son opinion à Son égard. Ainsi, celui qui a une bonne opinion de Son Seigneur récoltera du bien de Son Seigneur et celui qui a une tout autre pensée de Lui récoltera toute autre chose de Lui.
Lorsque Allah le Très Haut fera témoigner devant Lui la peau des associateurs, et après que ceux-ci auront interrogé leurs peaux leur disant : « Pourquoi avez-vous témoigné contre nous ? » elles répondront : « C'est Allah qui nous a fait parler, Lui qui fait parler toute chose. » (Sourate Les versets détaillés 41, verset 21) jusqu’à Sa parole : « Mais vous pensiez qu'Allah ne savait pas beaucoup de ce que vous faisiez. Et c'est cette pensée que vous avez eue de votre Seigneur, qui vous a ruinés. » (Sourate Les versets détaillés 41, versets 22 et 23)
Et Il a dit –Glorifié et Exalté– en décrivant les hypocrites : « […] et ils avaient des pensées sur Allah non conformes à la vérité, des pensées dignes de l'époque de l'Ignorance. » (Sourate La famille de Imran 3, verset 154), versets qui ont été évoqués pour les blâmer.
Certaines traditions rapportent qu’Allah –Glorifié et Exalté – fera venir un serviteur devant Lui et lui dira : « Pour quelle raison t’es-tu employé à me désobéir en contrevenant à mes commandements ? » ou dans ce sens ; Le serviteur répondra : « Seigneur ! J’ai toujours pensé que Tu me pardonnerais. » Et Il lui pardonnera effectivement à cause de sa bonne opinion.
Il a été rapporté au sujet de Yahya ibn Aktham, et sa mauvaise situation est célèbre, que quelqu’un le vit en songe après sa mort. Il lui demanda ce qu’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) avait fait de lui et il lui répondit : « Il m’a pardonné. » La personne lui demanda : « Par quelle cause ? » Il répondit : « Il m’a dit –Glorifié et Exalté : « Tu as fait ceci et cela » Je lui dis : « Mon Dieu, qu’en est-il de ce que l’on m’a rapporté sur Toi ? » Il dit (qu’Il soit Glorifié et Exalté) : « Et que t’a-t-on rapporté sur Moi ? »  Je Lui dis : « Untel m’a rapporté de la part d’untel […] » Et il cita toute la chaîne de transmission jusqu’au Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « […] que le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Allah aurait honte de punir celui qui a vieilli dans l’Islam » ou dans ce sens. Il me dit alors : « Untel et untel – en citant toute la chaîne - ont effectivement dit la vérité » puis Il me dit : « Va t’en car certainement Je t’ai pardonné. » Ceci par la bonne opinion à l’égard d’Allah le Très Haut.
De ce fait, celui qui pense qu’Il agira en bien envers lui, Il agira certainement en bien et inversement celui qui pense qu’Il agira en mal, Il agira conformément à son opinion. Par conséquent, celui qui pense ne récolter d’Allah que punition et châtiment alors Allah agira de la sorte envers lui tandis que celui qui pense obtenir d’Allah le pardon, Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) agira conformément à cette pensée.
Un Bédouin interrogea ainsi le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui)  : « Qui établira la sentence des créatures au Jour du Jugement ? » Il lui dit (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « C’est Allah » c'est-à-dire que c’est Allah qui jugera les créatures au Jour Dernier. Le Bédouin lui demanda : « Lui-même en personne ? » Il dit (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) : « Oui, Lui-même » Le Bédouin éclata de rire et le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) lui demanda : « Qu’est-ce qui te fais rire, ô Bédouin ? » Le Bédouin répondit : « Certainement le généreux lorsqu’il juge il est clément, et lorsqu’il est puissant il est indulgent. » Le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) se tut et le laissa sur sa bonne opinion, sans le repousser.
Certainement, par la bonne opinion envers Allah le Très Haut, même si la personne est immergée dans les péchés et qu’ils sont spontanés dans son cœur, il tirera bénéfice de cette pensée auprès d’Allah le Très Haut car cette bonne pensée n’est pas vaine.
Toutefois sur le plan de la Loi il sera rejeté pour cette raison puis sera réprimandé par la crainte d’Allah et les conséquences de ses péchés. Il sera également considéré comme celui qui a de vains espoirs en Allah le Très Haut.
Il a été dit au sujet d’Abou Nouwas, le célèbre poète dont la mauvaise situation est connue, qu’un vertueux l’a vu en songe après sa mort dans un état méritoire et honorable. Il relate : « Je lui demandai : « Qu’est-ce qu’Allah a fait de toi ? » Il me dit : « Il m’a pardonné. » Je lui dis : « Par quelle cause ? » Il me répondit : « À cause de certains vers que j’ai récités avant de mourir. » Je lui demandais de nouveau : « Quels sont-ils ? » Il me dit : « Ils se trouvent sous mon oreiller » Je suis parti et j’ai trouvé quatre vers qui sont :
Ô Mon Seigneur, même si mes péchés sont immenses
Je sais certainement que plus immense encore est ton indulgence,
Je T’invoque Mon Seigneur, comme ordonné, avec humilité
Or si par Toi mes mains se trouvent refoulées, à quelle miséricorde pourrai-je encore aspirer,
Si seul le bienfaisant peut espérer en Toi
De qui d’autre le pécheur criminel pourrait espérer,
Je n’ai rien d’autre que mon espérance pour me relier à Toi
Ainsi que ma bonne opinion et le fait que je sois musulman.
Par cela Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) lui pardonna.
Dans l’ensemble, le principe de référence dans le domaine des Réalités est que celui qui va à la rencontre d’Allah (qu’Il soit Glorifié et Exalté) en gardant une bonne opinion sur Lui concernant l’absolution de ses péchés, même s’il est immergé dans les péchés, il obtiendra de Son Seigneur le pardon. Quant à celui qui n’est pas ainsi, alors son affaire revient à Allah. Et surtout s’il multiplie son état d’avilissement suite à ses péchés, à certains moments de ses jours, en implorant le pardon et la préservation de toute condamnation, cet état vis-à-vis d’Allah ne peut revenir infructueux. Celui qui veut posséder cet état qu’il récite continuellement l’Oraison de l’humilité et de l’imploration, qu’il le consulte.
Il a été rapporté qu’une personne quelconque connue pour sa situation inconvenable mourut. Pourtant elle fut vue en songe après sa mort dans une position honorable et la personne lui demanda : « Qu’est-ce qu’Allah a fait de toi ? » Il lui dit : « Il fait ceci et cela avec moi » en mentionnant des bienfaits. Il lui demanda : « Par quelle cause ? » Il lui répondit : « À cause d’une invocation avec laquelle je m’humiliai devant Lui. » Il dit : « Quelle est-elle ? » Il répondit : « Je disais : « Ô Allah ! Ô mon Maître ! Certainement Tu empêches qui Tu veux d’être dans ta servitude, et Tu le permets à celui que Tu aimes d’entre tes créatures, sans injustice et sans que Tu sois interrogé sur ce que Tu fais. J’ai devancé auprès de Toi mon espoir, je t’implore de ne pas regrouper en moi la privation de Ton obéissance avec l’échec de mon espoir en Toi, ô Le Très Généreux. » Fin de la 1ère partie
Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe
Texte tiré et traduit du livre Djawahirou-l-Ma’ani

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